Relance: appel à projets pour soutenir l’industrie nucléaire

Le gouvernement a lancé vendredi, dans le cadre de son plan de relance, un appel à projets pour moderniser l’industrie nucléaire et soutenir l’investissement dans la filière.

Cet appel à projets « vise à maintenir les compétences nécessaires et à assurer l’excellence opérationnelle de la filière », qui représente aujourd’hui 2.600 entreprises et 220.000 emplois directs et indirects, indiquent les ministères de l’Economie et de la Transition écologique.

Le plan de relance français prévoit une enveloppe de 470 millions d’euros pour le nucléaire, notamment pour « soutenir le tissu industriel ».

L’exploitation et la sûreté du parc existant, la compétitivité des projets à l’export et encore la gestion des opérations de démantèlement impliquent de maintenir une base industrielle robuste, aux meilleurs standards, explique le gouvernement.

L’appel à projets vise à soutenir des projets de modernisation, de développement ou de relocalisation de sites industriels, précise-t-on.

Au-delà, le volet nucléaire du plan de relance prévoit aussi la création d’un fonds d’investissement visant à consolider l’actionnariat et accompagner les augmentations de capital des entreprises de la filière.

Sont aussi annoncés le financement d’initiatives visant à renforcer les compétences en particulier pour la fabrication des pièces stratégiques des centrales et le soutien à des projets de recherche notamment pour la gestion des déchets.

Est aussi prévu le financement d’études pour la conception de centrales de petite taille (les SMR, petits réacteurs modulaires) et le soutien au technocentre de Fessenheim, consacré au recyclage de métaux.

« La solidité de la filière nucléaire est indispensable à une exploitation sûre du parc nucléaire, qui reste une composante importante de notre mix énergétique aujourd’hui », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

Pour son collègue chargé de l’Economie Bruno Le Maire, « le volet nucléaire du plan de relance vise autant à maintenir la place de la filière à l’export qu’à maintenir ouverte toutes nos options pour un mix décarboné et compétitif en France ».

« Nous devons préserver nos compétences pour construire des centrales nucléaires. Il faut donc soutenir et moderniser les entreprises de la filière », a-t-il ajouté.

commentaires

COMMENTAIRES

    • Rochain, votre absence sur un tel sujet eut été étonnante : mais vous avez beau jouer les imprécateurs, vous voyez que le gouvernement commence à réfléchir, suite aux effets de sa bêtise d’ avoir persisté à fermer FESSENHEIM…

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      • Ah non, je ne vois pas le gouvernement commencer à réfléchir sur l’affaire Fessenheim.
        Je le vois plutôt se rendre compte que l’on risque de payer cher le fait de n’avoir rien fait en eolien offshore alors que nos voisins ne sont pas restés inertes, et qu’il est plus que temps de commencer à respecter nos propres engagement de la cop21 qui était de construire 6GW d’offshore pour 2020 et que nous n’avons rien fait !!

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  • Il est aussi temps de s’apercevoir que sans production de l’éolien par situation anticyclonique, c’est le charbon et le gaz qui prennent la relève dans la plupart des pays et les émissions repartent massivement à la hausse , à l’inverse de la France.

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    • C’est exactement pareil en France quand le nucléaire étant toujours en berne, on remet les chaudières à charbon et à gaz en route comme en ce moment depuis plusieurs jours mais sauvé par les pluies récentes qui permettent d’être massivement secouru par l’hydroélectrique.

      Vous donnez l’impression de bégayer Cochelin

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      • Serge Rochain répondant à Cochelin : « c’est exactement pareil en France…. »

        Pas tout à fait. En France on produit du CO² supplémentaire si trop de réacteurs sont arrêtés ; à l’étranger on en produit sinon toutes les heures, du moins tout le temps de l’année où éolien et solaire ne donnent pas ou pas assez. Ainsi en France on produit du CO² « accidentel » et à l’étranger du CO² « consubstantiel à l’éolo-solaire ».

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  • Le charbon et le gaz français sont anecdotiques comparés aux pays voisins qui en font un usage massif alors que l’éolien est en berne depuis de nombreux jours sur l’Europe du Nord. Rochain ne voit toujours rien. Il faut donc toujours lui rappeler. Voir sur electricitymap.

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    • Mais que vois-je ? La France émet 4 fois plus de CO2 que la Norvège, ,et deux fois plus que la Suède ? Mais c’est inadmissible ! ! ! un véritable scandale ! ! !

      Pauvre Cochelin, toujours englué dans de l’instantané et incapable de mesurer la moindre tendance, le plus petit signe d’une direction, l’ébauche d’un sens….. Pour Cochelin, il n’existe ni passé, ni futur, seulement l’instant présent, l’état statique d’une image de la chaine cinématique. Vous manquez de dynamique Cochelin, allez, la vie n’est pas que le moment présent. Vous savez ce moment qui n’existe pas par lui-même, mais qui délimite la frontière toujours mouvante entre le passé et le futur.
      Si vous continuez ainsi Cochelin vous aurez passé votre vie dans une succession sans fin de moments qui n’ont jamais existés, et…. vous non plus.

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      • Rochain est toujours dans le déni de réalité. La France a bien un contenu carbone de son électricité à l’année parmi les plus faibles du monde, exceptés des pays peu peuplés ayant d’énormes ressources hydrauliques par rapport à leur population (ex. Norvège, Suède, Monténégro, …).

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        • Cessez de vous autocongratuler Cochelin, la France piétine dans son immobilisme qui lui coûte très cher. Et vous vous faites partie des freins à vous autoadmirer

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  • L’ uranium n’est pas prêt de manquer :
    D’après l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), les ressources mondiales identifiées dont le coût d’extraction est inférieur à 130 USD/kg représentent à ce jour plus de 5,9 millions de tonnes (Mt), soit l’équivalent d’un siècle de consommation au rythme actuel. La catégorie de coût supérieure (< 260 USD/kg), qui n’est pas exploitable en l’état actuel du marché, compte 7,63 Mt de réserves prouvées ou induites. C’est une réserve additionnelle qui permettrait d’assurer plus de deux siècles de consommation.
    Mais aussi ; les mines fournissent la part la plus importante de l’offre en uranium (58 816 tonnes en 2013 par exemple). Cependant, pour satisfaire l’ensemble de la demande (61 980 t), des « sources secondaires » sont mobilisées. Ainsi, quelques 3 164 t proviennent des stocks d’uranium (constitués dans les années 1980 lorsque l’offre excédait la demande), des matières fissiles issues du retraitement des combustibles usés et des stocks résultants du désarmement militaire de la Russie et des États-Unis.
    L’uranium est un métal encore sous-exploré si on le compare à d’autres métaux comme le cuivre, le plomb et l’or.
    Pendant plus de vingt ans, entre les années 1980 et 2000, les faibles prix de l’uranium ont freiné, voire arrêté la prospection de nouveaux gisements. En 2005, la hausse des cours de l’uranium, portée par des perspectives dynamiques pour le développement du nucléaire dans le monde, a entraîné la relance des explorations. Ce regain a été stoppé en 2008 avec la crise financière.
    De nos jours, on assiste à l’essor des activités d’explorations et de développement des mines. Cette hausse est stimulée par le développement du programme nucléaire chinois, et par la diminution des sources secondaires, passées de 22 % en 2010 à 14 % en 2012, du fait notamment de la fin des accords américano-russes d’utilisation civile de l’uranium hautement enrichi.
    À l’avenir, pour compenser cette diminution, la plus grande partie de la demande mondiale en uranium sera assurée directement par les mines. Ce qui augure de nouvelles perspectives.
    À côté de ces sources, de nouveaux gisements non encore découverts pourraient voir le jour. Les études géologiques estiment à 10,6 Mt le potentiel des ressources dites pronostiquées ou spéculative. Si ces projections se vérifient, la durée de fonctionnement du parc nucléaire mondial serait accrue d’autant.
    Les réserves sont donc suffisamment abondantes pour assurer le développement du nucléaire tout au long du XXIème siècle et au-delà.
    À ce jour, les gisements identifiés et estimés ne prennent pas en compte les ressources « non conventionnelles » que sont les phosphates, les cendres de charbon, les lignites, les schistes noirs, l’eau de mer et le thorium. On retrouve de l’uranium en grande quantité à la fois dans les phosphates et dans l’eau de mer. Aux États-Unis, le département de l’énergie estime ainsi qu’environ 22 Mt d’uranium sont récupérables dans les phosphates. Autres possibilités :
    L’eau de mer contient environ 3 mg d’uranium par m3, ce qui conduit à un stock de plus de 4 Md t d’uranium. Si celui-ci était récupérable, il pourrait alimenter les réacteurs nucléaires pendant des milliers d’années. Cependant, en raison de sa très faible concentration, son extraction reste à ce jour coûteuse et complexe, mais en cas de grande nécessité des améliorations très significatives ne manqueront pas d'être réalisées ,sans oublier le passage aux RNRs qui permettront de consommer l'U238 par transformation(transmutations neutroniques) de l'U238 fertile en pu 239 fissile . Et le thorium 232 en U233 . Autrement dit des millénaires d'utilisation de la fission . Auxquels s'ajouteront aussi, des millénaires de Nucléaire de fusion avec les fusions tritium-deutérium puis plus tard la fusion deutérium-deutérium. Le Nucléaire ne fait que commencer et n'aura pas de fin ,contrairement à ce que souhaiteraient les antinucléaires dogmatiques qui polluent tous les forums de tous les sites traitants des questions d'énergies .

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    • Votre optimisme est rassurant, sauf que parmi les estimations de disponibilité selon les différentes organismes cette disponibilité serait comprise entre 60 et 100 an, l’AIEA étant, sans surprise la plus optimiste, le A de la fin veut dire Atomique !
      Par ailleurs, vous pouvez donner directement le lien du site sur lequel vous lisez ce document au lieu de faire un copier/coller du texte car cela fait de tres longs messages
      Mais, heureusement que le nucléaire va stagner dans l’avenir car ces disponibilités étant considérées « au rythme actuel de consommation » cela permet d’espérer amortir les EPR déjà construits ou en cours de construction. S’il devait y avoir une envolée vers le nucléaire nous serions tous rapidement très mal.
      Bien sur que les mines fournissent la part la plus importante de l’uranium et même la totalité aujourd’hui. Pourquoi aller chercher un produit là où il est tellement dilué que le cout d’extraction y dépasse le cout du marché ? L’extraction de l’uranium des océans est aujourd’hui et pour très longtemps illusoire, et je pense que l’on aura abandonner cette piste avant d’être contraint d’y recourir car l’abondance dans l’océan et 67000 fois moindre que dans les mines de pechblende du Canada et j’imagine ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour que l’opération soit rentable. Les investisseurs hésitent déjà aujourd’hui à mettre l’argent dans l’industrie minière devant la faiblesse du cout de l’électricité produite par les renouvelables il serait étonnant qu’ils ouvrent le porte monnaie pour un produit plusieurs dizaines de milliers de fois plus rare que les endroits d’où on le sort aujourd’hui. De toutes la façons il faut bien se rendre à l’évidence que l’uranium est le produit le plus rare de la planète et commencer un message disant que l’on n’est pas pret d’en manquer est un peu plus qu’exagéré….. que diriez vous pour l’oxygène qui est 5 milliards de fois plus répandu ?
      Pour ce qui concerne la transformation de fertile à fissile pour l’U-238, ce n’est pour l’instant qu’un rêve encore lointain et peut-être irréalisable, et certainement irréalisable dans le temps qui reste devant nous avant que le problème de l’énergie ne soit résolu autrement et pour beaucoup moins cher.
      Les revues de vulgarisations scientifiques font leur choux gras de ce genre de miroir mais sans doute ignorez vous que rien qu’en France nous avons développés jusqu’à 8 réacteurs spécifiquement dans ce but sans qu’aucun n’ai donner satisfaction, sinon bien sur pour quelle raison aurait on développer l’EPR ? Je vous rappelle (ou vous fais découvrir) ces différentes expérimentation dont une a fait tout de même un mort :
      1957 Rapsodie
      1961 Rachel
      1965 Harmonie
      1966 Masurca
      1968 Phénix
      1968 Prospero
      1970 Caliban
      1986 Superphénix
      2010 Astrid qui n’ pas dépassé le stade du papier et dont le budget démesuré à fait reculer à la fois le CEA et les pouvoirs publiques.
      Je passe aussi sous silence les essai étrangers, Américains, Britanniques, Italiens qui ont tous renoncé. Il ne reste que les Russes avec leur petits réacteurs B600 et 800 mais qui, sans grande ambitions ne fonctionne qu’en mode de base et seraient donc inapte au suivi de charge qui devient nécessaire dans un contexte de nucléaire majoritaire d’un mix incluant des sources aussi variables que les postes de consommations sur le réseau.
      De l’autre côté nous n’avons que des problèmes moins difficiles à résoudre avec les renouvelables, alors ne vous étonnez pas que la Chine par exemple, puisque c’est aujourd’hui le moteur de l’économie mondiale investisse 14 fois plus dans les renouvelables que dans le nucléaire.

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    • Il semble que Cochelin ne sache pas non plus très bien lire et s’extasie que l’organisme chargé du nucléaire en Chine annonce seulement une augmentation de 0,7% de la production électrique en Chine sur la même période précédente. Par ailleurs, le facteur de charge s’est amélioré passant de 85% un an plus tôt à 92,35%. Ceci pouvant peut-être expliquer le 0,7% de production supplémentaire, Une meilleure maitrise dans l’utilisation d’un outil nucléaire qui ne progresse pas en nombre contrairement aux sous-entendu permanent des nucléocrates.
      Enfin, cet organisme reconnait un ralentissement dans ses ambition par le refus du pouvoir d’approuver des nouveaux projets et qu’il n’atteindront pas leurs objectifs 2020 de mettre en service les 58 GW qui étaient prévus et surtout lancer la construction des 30 GW qu’ils espéraient .

      Oui tous va bien en Chine pour le nucléaire Cochelin…. mais pourquoi lancez vous en permanence des trucs supposés mettre en évidence la clairvoyance de votre vision alors que cela démontre systématiquement le contraire.? Vous êtes assez incompréhensible ! Mais j’y suis maintenant très habitué.

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