Renforcement de la formation des diagnostiqueurs de performance énergétique

Le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein a annoncé mardi le renforcement des formations initiale et continue des techniciens qui réalisent les Diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments, ainsi que des contrôles.

Une refonte du DPE reposant sur une nouvelle méthode de calcul est entrée en vigueur le 1er juillet 2022 pour les logements à la location ou à la vente, dans le cadre de la lutte contre « les passoires énergétiques ».

Les logements les plus énergivores (consommant plus de 450 kilowattheures par mètre carré par an) sont interdits à la location depuis janvier 2023, ceux classés G le seront en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.

Il est important « de renforcer les compétences et d’homogénéiser les pratiques des diagnostiqueurs (…) d’harmoniser les étapes incontournables du cycle de certification d’un diagnostiqueur immobilier, depuis la formation initiale et les examens, en passant par les contrôles et la mise en oeuvre de sanctions, et jusqu’au renouvellement de certification », indique le ministère dans un communiqué.

Or, « il a pu être constaté une certaine hétérogénéité dans la qualité de réalisation du DPE. Dans ce contexte, le ministère a mis en place à l’été 2022 une feuille de route visant à l’amélioration de la qualité de réalisation des DPE », assure-t-il.

Pour atteindre les objectifs climatiques que s’est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en « bâtiments basse consommation » d’ici à 2050, à peu près l’équivalent des catégories A et B, lesquelles représentent aujourd’hui 2 et 3% du parc respectivement.

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COMMENTAIRES

  • Le problème d’isolation des logements, mais aussi de confort thermique des logements, est très vaste et nécessite d’énormes compétences.

    Le marché de l’immobilier en France étant plus que tendu dans certaines régions et à l’inverse très faiblard dans d’autres, cela amène des conséquences diverses :
    – Le problème d’Offres dans certaines régions, mais aussi les couts de construction/rénovation élevés (avec en plus des problèmes de disponibilité de main d’oeuvre compétente !), ce qui fait que le parc évolue lentement vers les objectifs…
    – La sur-offre dans d’autres régions qui fait que les loyers faibles ne permettent pas de « rénovations couteuses » en masse par leurs propriétaires (du fait du risque financier important) malgré les subventions et donc à terme cela va condamner des logements à une non-utilisation et donc faire chuter les Offres draistiquement…

    Les problèmes politiques que les politiques d’isolation peuvent entrainer sont nombreux et vouloir des « méthodes nationales » n’est pas sans risque sur l’immobilier en bien des places donc sur la « Vie de la Cité » (avec l’abandon de batiments « historiques » dans bien des villes où le prix de l’immobilier est faible, mais aussi le risque de voir des centre villes de petites villes de province tombés en ruine dans de larges proportions…). Le logement dut une affaire de « terroir » pendant des siècles, vouloir tout homogénéiser aura des conséquences perverses, même si il est impératif de faire des efforts partout…
    Personnellement, je pense que ces politiques devraient être transférées aux régions où suivant les communes et les habitats, des écarts de progression sont justifiables… (Il est plus facile d’isoler Brest et Lorient avec leurs façades béton que le vieux Rennes et quelques autres vieilles villes non reconstruites après-guerre…)

    L’objectif « basse consommation » de 2050 est une chimère que la France n’atteindra pas, les isolants sont dans bien des cas pas « éternels » voir même seulement utiles et efficaces sur 20-30 ans et suivi d’une décroissance de performance assez significative (et personne n’en tient compte) !!! On « adore » faire des plans sur la comète et se priver de voir certaines réalités historiques et territoriales… Oui, les économies d’énergie sur le Batiment sont impératives, mais ne seront pas ce que beaucoup croit, par contre l’utilisation d’énergie par pilotage des consommations (en tenant compte de l’inertie de certains batiments) est un « Gros » moyen de stockage d’énergie (et cela peu de monde en parle, malgré nos productions intermittentes d’ENRi qui pourraient servir à cet usage…).

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