Renouvelables : en 2021, niveau record de raccordement, solaire surtout

La France a vu en 2021 un niveau record de raccordement de capacités électriques renouvelables, notamment dans le solaire photovoltaïque, selon un bilan annuel publié jeudi.

Hydroélectricité, éolien, solaire, bioénergies… La puissance du parc électrique renouvelable s’élevait fin 2021 à 59.781 megawatts (MW), indique le Panorama de l’électricité renouvelable, élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables, RTE, Enedis et l’Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d’Energie).

Le pays a gagné l’an dernier près de 4 gigawatts supplémentaires.

La puissance du parc solaire s’élève à 13.067 MW. En 2021, il a gagné 2.687 MW, un niveau trois fois supérieur à celui de 2020 et un boom particulièrement marqué au dernier trimestre. Il faudra faire encore mieux ces deux prochaines années, si le pays veut tenir son objectif fixé dans la loi (20.100 MW à fin 2023).

Dans l’éolien, 1.202 MW ont été raccordés, tout en terrestre puisque la mise en service du premier parc offshore est attendue en avril 2022, au large de Saint-Nazaire. C’est un léger rebond par rapport au point bas de 2020, mais loin de la feuille de route énergétique de la France, qui vise 24.100 MW fin 2023 (18.783 MW aujourd’hui).

Les énergies renouvelables ont l’an dernier couvert à hauteur de 25% la consommation électrique de la France métropolitaine.

Cette baisse de deux points par rapport à l’année précédente tient à une production renouvelable en légère baisse (117,5 TWh contre 121,2 TWh en 2020) et une consommation électrique plus importante qu’en 2020, année affectée par les confinements dus au Covid-19.

Le parc hydroélectrique est stable avec une puissance installée de 25.718 MW, même niveau qu’en 2020 malgré des mises en service destinées à compenser la fin de vie de certaines installations.

La filière bioénergies électriques atteint pour sa part une puissance de 2.213 MW, avec 63 MW de nouvelles capacités.

La Loi Énergie-Climat fixe un objectif de 40% d’énergies renouvelables dans le bouquet de production électrique en 2030.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Quelles autres entreprises privées sont subventionnées depuis 20 ans et avec des revenus garantis encore pour 15 ans ?
    Le business vert est vert comme le dollar.
    À quand une réelle économie verte et efficace ?

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  • C’est bon, la puissance installée.
    En particulier pour le solaire PV, avec un taux de charge de 15%
    Du délire.
    Mais je ne vois jamais lever la question clef de l’intermittence.
    Lorsqu’il n’y a pas de soleil, et un vent insuffisant pour faire tourner les éoliennes à une puissance notable (entre 75% du temps en terre, taux de charge 25%, et 60% du temps en mer, taux de charge au mieux de 40% en France) on compte alimenter notre réseau avec quoi ???
    Des centrales à gaz comme en Bretagne à Landivisiau pour les parcs éoliens en construction ?

    Répondre
  • Toutes les entreprises dont l’état veut favoriser le développement notamment les entreprises travaillant dans l’armement comme Dassault et de nombreuses entreprises soutraitante. Mais ce qui ressort de votre remarque comme celle de la plupart des des nucléophiles c’est que ces aides au au KWh produit et non aux entreprises directement comme c’est souvent le cas pour l’automobile par exemple, font seulement de l’ombre au nucléaire qui supporte mal la concurrence alors qu’il est lui même largement subventionné depuis toujours et encore maintenant alors que ces aides s’estompent pour les renouvelables qui se montrent productives bien avant que ce que l’on escomptait.
    Tien puisque vous parlez d’aides (mais toujours des mêmes) lisez donc cela EDF « a reçu 10 milliards d’aides à la capitalisation et de renoncement aux dividendes depuis 2015 ».
    C’est ici :
    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/le-gouvernement-assure-qu-il-n-y-a-pas-de-raison-de-s-inquieter-pour-l-avenir-d-edf_AD-202201260298.html

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  • Avec un prix de l’électricité sur le marché de 250 €/MWh aux heures éoliennes en décembre 2021 et de 310 €/MWh aux heures solaires, les parcs renouvelables ont reversé au budget de l’Etat :
    – 185 à 190 €/MWh en éolien (tarif de référence de 65 et 60 €/MWh)
    – 255 €/MWh en photovoltaïque (tarif de référence de 55 €/MWh)

    Le tarif de référence est ce qui sert au calcul du « complément de rémunération », positif ou négatif.

    Pour ceux qui n’ont pas encore trouvé pour cette « subvention négative », une petite précision pouvant aider : « il faut connaître le Code … de l’énergie ».

    Cette « subvention négative » est déduite de la charge du service public pour l’électricité.

    Répondre
  • Toujours la même idiotie de l’incompétent de troisième zone.

    Celui-ci peut-il nous dire quelle capacité de centrales au charbon ou au gaz a été construite depuis dix ans pour alimenter le réseau ?

    Peut-il aussi nous préciser pour « construire 50 centrales nucléaires » : combien de réacteurs par centrale, de quelle capacité ?

    Quelle capacité annuelle à commencer chaque année ? A partir de quelle année ? Quel type de réacteur et de quelle puissance ? Durée de construction ? Résultat au 1e janvier 2050 ?

    Pour Landivisiau, le projet de centrale à gaz date de 2006, prévu à un autre endroit à l’époque. Cela n’a rien à voir avec les éoliennes en mer. C’était simplement pour soutenir le réseau électrique breton, aussi faible lors des pointes de consommation que celui de PACA, qui a eu droit à une nouvelle ligne THT.

    Répondre
      • Bien sur qu’il est incompétent pour parler de transition énergétique….. il ne connait que le nucléaire, avec quoi voulez vous qu’il compare ?

        Répondre
        • Le manichéisme et la carricature sont bien toujours présents dans les propos de Rochain. André Merlin, lui, ne s’enferme pas dans une seule voie puisqu’il laisse de la place aux renouvelables.
          Quant à Marguerite, ce sont toujours des propos méprisants relevant de l’argument d’autorité propre aux personnes ne possèdant plus d’arguments crédibles. Marguerite ne nous a pas précisé si elle était elle-même sortie major de Polytechnique ou de Supélec. Mais au vu de son peu de compétence dans la régulation des réseaux électriques, il est possible d’en douter.

          Répondre
          • Rochain
            Sortiriez-vous de Supélec ou de Polytechnique pour prétendre à une grande compétence dans ce domaine ? Mais vous rêvez d’un grand réseau décentralisé qui n’existe nulle part et qu’aucun pays n’envisage. Et ne ramenez pas comme exemple des Pays-Bas dont le mix n’est en rien comparable au nôtre.
            En tout cas, aucune réponse de Marguerite à cette question de qualité de formation universitaire.

        • En fait, il fait semblant car c’est seulement par jalousie…. il veut lui disputer la place, sauf que lui n’est pas ingénieur diplômé d’une école de troisième zone, en fait, d’aucune école, mais ce n’est pas une tare, les plus grands scintifiques de tous les temps n’en sortaient pas non plus, c’est même certainement pour cela qu’ils étaient les meilleurs, ils ignoraient le carcant d’un programme de formation et en dépassaient régulierement les frontieres. Donc Cochelin a en vérité toutes ses chances, mais il faudrait qu’il en ait envie au lieu de pantoufler et de ne prendre ses sources que dans ce qu’on lui souffle à l’oreille, une source encore plus restictive qu’un programme de formation.

          Répondre
    • @Marguerite 18.02.2022
      Pour le besoin de 50 réacteurs minimum d’ici 2050, on peut facilement vérifier l’ordre de grandeur.
      La consommation devrait doubler,
      Si on veut parvenir à 50% en nucléaire, la puissance en nucléaire restera du même ordre de grandeur.
      Comme les réacteurs seront légèrement plus puissants due nos plus âgés, le nombre devrait être légèrement plus faible, d’où les 50.
      Quant aux 50% restants, on devrait avoir 10% en hydraulique, et 40% et ce que les faux écolos appellent renouvelable.
      En fait des packs « centrales à gaz plus éolien et solaire », dont 75% de l’énergie devrait être fourni par les centrales à gaz.
      Ce qui donnerait le score suivant : nucléaire 50%, hydraulique 10%, éolien et solaire 10%, gaz 30%.
      Pour sauver le climat LOL
      Le taux de charge que je prends dans ce calcul est probablement optimiste, car mixte de 40% éolien en mer et 15% solaire.

      Répondre
      • Une fois de plus le troisième zone démontre qu’il n’a rien compris …. son obsession c’est un facteur de charge de 100% des moyens de production et non pas un besoin satisfait à 100%

        Répondre
    • @Marguerite 18.02.2022
      « Pour Landivisiau, le projet de centrale à gaz date de 2006, prévu à un autre endroit à l’époque »

      « « Grâce à sa flexibilité, elle sera idéale pour compenser la fluctuation de la quantité d’électricité produite par les centrales éoliennes et solaires », indiquait, il y a deux ans, Xavier Caïtucoli, qui avait décroché le contrat alors qu’il était président de la société Direct Energie, désormais intégrée à TotalEnergies. »

      « Mais les énergies renouvelables étant par nature intermittentes, la Bretagne, qui est souvent qualifiée de presqu’île électrique tant elle est éloignée de la majorité des centrales nucléaires françaises, a bien besoin de garantir une production d’électricité rapidement mobilisable en cas de pic de la consommation. »

      https://www.lesechos.fr/pme-regions/bretagne/a-landivisiau-la-derniere-centrale-electrique-au-gaz-sort-de-terre-1338060

      Répondre
  • Sans faire de comparaison inappropriée, Einstein (Albert) n’a eu son diplôme à l’EPFZ de Zurich que de justesse.

    Pour mémoire.

    Pour le reste, la confrérie du nucléaire nous expliquera-t-elle quelle sera la place du nucléaire dans la production d’électricité en France en 2050 lorsque la plupart des réacteurs actuels auront disparu ?

    Troisième zone devrait bien avoir un chiffrage ? On attend toujours des précisions sur ses 50 centrales nucléaires.

    Répondre
    • « quelle sera la place du nucléaire dans la production d’électricité en France en 2050 »
      Comme on a pris du retard, la réponse est : le plus possible.
      C’est juste un problème de volonté politique.
      Si les industriels ont le sentiment qu’un plan prévu va être poursuivi par les gouvernements successifs, ils mettent les moyens, et ça va vite.
      Les deux premiers dans 10 ans, puis deux par an jusqu’en 2050, pas loin de 40. On a déjà fait.
      D’où la nécessité de conserver les réacteurs actuels le plus longtemps possible.

      Répondre
  • C’est clair, un ingénieur de 3e zone est plus fort à lui tout seul que tous ceux qui s’activent dans le nucléaire en Chine, en Inde et en Russie.

    Au cours des dix dernières années (2012-2021), la Chine, pays de 1.440 millions d’habitants, a mis en service 37 réacteurs pour une capacité de 37.600 MW.

    L’Inde, pays de 1.380 millions d’habitants, a mis en service 3 réacteurs pour une capacité de 2.460 MW.

    La Russie, pays de 146 millions d’habitants, a mis en service 9 réacteurs pour une capacité de 7.250 MW.

    Pour les débuts de construction en dix ans (2012-2021), c’est 25 réacteurs pour 25.340 MW en Chine et 3 réacteurs pour 2.530 MW en Russie. Le rythme baisse.

    Répondre
      • Un indicateur de l’état du nucléaire serait le nombre de GW*années restants à partir du parc actuel, avec pour hypothèse que les réacteurs dureront, disons, 55 ans en moyenne. Idem pour les ENR avec une moyenne d’exploitation que l’on peut évaluer à 30 ans minimum, hors repowering.
        Cela permettrait de constater, par exemple, que l’actif économique net du parc nucléaire de la Chine est largement supérieur à celui de la France du fait d’un parc plus récent, à capacité actuellement équivalente.

        Répondre
        • Oui, c’est une unité de mesure interessante de la valeur actualisée d’un parc de production.
          On mettrait rapidement en évidence que notre parc nucléaire a perdu la plus grande partie de sa valeur. La perte commence quand la moitié du parc dépasse la moitié de sa durée de vie.

          Répondre
          • On pourrait parler de « capacité résiduelle » du parc, en GW*années.
            Idem pour les ENR.

      • Mais en France, la production nucléaire de 2021 a été satisfaisante, et bien supérieure à 2020. La preuve que ce parc s’adapte à la demande et s’efface devant l’éolien.

        Répondre
          • Ce n’est pas baver que de constater que depuis très longtemps notre parc nucléaire est défaillant avec près de 30 % de réacteurs à l’arrêt.
            Par ailleurs cessez de vous regarder le nombril avec le titre de premier exportateur d’électricité qui importe toys les jours de l’électricité d’Allemagne dans finalement un rôle de revendeur.
            Par ailleurs l’Allemagne sur laquelle vous bavez, vous, en permanence produit une électricité systématiquement moins chère que nous !

          • Je ne « bave » pas sur l’Allemagne, comme vous dites. Lorsque je parle de ce pays, j’énonce des faits et des réalités sourcées tout en mettant en évidence un choix politique de ce pays diférent du notre.
            Sur l’électricité importée d’Allemagne, le France ne sert souvent que de transit et n’effectue pas de revente. Les échanges commerciaux nets l’attestent et tout le monde peut le vérifier.
            Sur le parc éolien, pourquoi ne diriez-vous pas que celui-ci est défaillant sur le quart, la moitié ou les trois quarts selon l’intensité du vent (aujourd’hui ce parc ne fournit que les trois quarts de la totlité de la puissance nominale) ? Le parc nucléaire, même si 30 % des réacteurs sont à l’arrêt actuellement, pourvoit largement à l’alimentation du pays, combiné à quelques autres sources. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere

          • En effet les échanges commerciaux attestent que depuis toujours nous achetons plus d’électricité à l’Allemagne que nous ne lui en vendons !
            Nous avons donc plus besoin de l’Allemagne qu’elle n’a besoin de nous.
            Et je suis bien aise de constater que l’Allemagne n’a plus fait un mauvais choix mais seulement un choix différent du nôtre.

          • C’est le fait d’avoir de plus en plus arréter les centrales à charbon et fermé des mines qui a conduit a devoir faire payer l’électricité TTC un prix de plus en plus élevé aux consommateurs, car l’état s’est substitué aux caisses de retraites en faillite faute de cotisants des mineurs et des salaries des centrales à charbon et ceux du nucléaire, le même état doit indemniser les proriétaires de centrales à charbon fermés ainsi que les propriétaires exploitants des mines du même charbon ET ceux des centrels nucléaires…. et il en faut de l’argent pour tout ça ! Et quand on est un état on ne cherche pas longtemps sur quoi on va levers l’impôt ! Qui est le remplaçant du producteur électricité -charbon-nucléaire…. levez le doigt !

    • Quelle est donc la qualité de Marguerite pour dénidrer ainsi un « ingénieur de 3ème zone » ? Pour qui se prend-elle ? Celle-ci n’a jamais répondu à cette question.
      Voici l’opinion d’un Polytechnicien et ingénieur Supélec. Dirait-elle la même chose à son encontre (qu’il est incompétent) ? https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/nucleaire-il-faudrait-50-epr-d-ici-a-2060-un-scenario-100-renouvelables-n-est-pas-realiste-andre-merlin-fondateur-de-rte-904126.html

      Répondre
      • Il esty très compétent pour défendre la gamelle dans laquelle il mange depuis toujours et totalement incompétent car ayant toujours voulu ignorer les projets concurrents.

        Répondre
        • Rochain
          Et vous, toujours grand défenseur de votre fonds de commerce : les renouvelables exclusivement car vous y êtes actionnaire. André Merlin, lui, ne défend pas que le nucléaire. Ne l’avez-vous pas remarqué ?

          Répondre
          • Merlin n’a vécu que du nucléaire.
            Moi j’ai vécu de bien autres choses mais jamais d’une production d’énergie. J’e participe en revanche à encourager le développement des énergie renouvelable en y plaçant les économie d’une vie de travail dans un autre domaine et en ce sens ces économie ne le nourrissent pas. J’y réinvesti systématiquement ce que ça rapporte au lieu de placer mes économies dans les banques comme vous le faites probablement, lesquels banques les placent dans l’industrie minière et pétrolière qui rapportent beaucoup plus.

          • Je place mon argent dans des banques ou des assurances qui investisent dans du renouvelables. Votre commentaire est abscond et à côté de la plaque.

          • Comme celles qui le clament mais que l’on prend la main dans le sac à continuer à financer les investissements dans le fossile ?…. Comme si vous aviez les moyens de vous en assurer et de les y obliger… Vous me faites rire. La seule façon d’en être sûre, c’est de faire comme moi, prendre des participations directement dans les projets renouvelables….. Ils ne peuvent pas être utilisés autrement.

      • Cochelin, il arrive un moment où à force de répéter tous les jours les mêmes âneries : « que parce que le fc d’une éolienne est de 25%, il faut 75% d’énergie de back-up à l’ensemble du parc français », certains finissent logiquement par se faire « taper dessus ».
        Par ailleurs, « être diplômé de… » ne dit rien de l’honnêteté intellectuelle de la personne. (Je ne fais pas spécialement référence à ce M. Merlin que je ne connais pas et dont je n’ai pas lu l’article qui est réservé aux abonnés).

        Répondre
        • Je n’ai jamais écrit qu’il fallait 75 % de backup pour compenser un fc de l’éolien de 25 %. Ce n’est d’ailleurs pas mon opinion. La réalité est, pour moi, plus complexe. Vous m’attribuez des propos invraisemblables !

          Répondre
          • Ne craignez rien Cochelin, personne ne vous confond avec le troisième zone. Évitez seulement de le couvrir dans ses délires si vous ne voulez pas courir le risque d’être soupçonné de les partager.

      • Quand un ingénieur de 3ème zone affirme que le facteur de charge de l’éolien étant de 25 % cela veut dire que le gaz aura fourni les 75 % de l’énergie à la fin de l’année. C’est lui faire un grand honneur de ne parler que de 3ème zone.

        Répondre
  • Ainsi, ce serait 50 réacteurs d’ici 2050 et pas 50 centrales de 2 ou 3 ou 4 réacteurs. Mais le reste n’est pas plus clair.

    Ce serait 50 réacteurs pour environ 61.370 MW : des réacteurs de 1.200 MW environ. Un nouveau modèle dont personne n’a parlé et pour lequel n’existe pas la moindre esquisse.

    Puis, c’est les deux premiers dans dix ans (en 2032) et deux par an de 2034 à 2050, ce qui fait 36 (2+34) d’ici 2050 et 43,2 GW s’ils font 1.200 MW chacun (64.370/50).

    Ce n’est plus 61,4 GW en 2050 pour garder le même ordre de grandeur ?

    Bien confus tout cela. Et plus fort que les chinois en proportion de leur population et de leur capacité technique et financière.

    « On a déjà fait ». C’était une autre époque.

    Hannibal a traversé les Alpes, en 218 avant notre ère, avec une armée à pied et des éléphants. C’était aussi une autre époque. Qui serait capable de le faire aujourd’hui ?

    Répondre
    • Hannibal l’a fait parce qu’il n’avait pas anticipé les difficultés qu’il allait rencontrer, mais une fois qu’il était au milieu du gué il ne lui restait plus qu’à continuer…. quoi qu’il en coute (Macron n’a rien inventé). S’il avait su combien il allait perdre d’hommes dans l’avanture, il ne s’y serait peut-être pas lancé et aurait chercher un autre chemin.
      Nous c’est l’inverse, puisqu’on sait que c’est une entreprise dont on ne viendra à bout qu’en payant un prix bien supérieur à celui que l’on annonce avant le départ, on se précipirte sans savoir où l’on met les pieds pour y laisser notre culotte.

      Répondre
  • Le nucléaire ne s’adapte pas à la demande mais au niveau des réacteurs capables de produire.

    En 2020, la production nucléaire a été de 335 TWh sur une demande intérieure de 447 TWh. Mais pourquoi le nucléaire au « si bas prix » n’a-t-il pas exporté comme les années précédentes ?

    En 2021, la production nucléaire a été de 360 TWh sur une demande intérieures de 466 TWh. Pas mieux pour le solde exportateur. Simplement, moins de réacteurs étaient à l’arrêt.

    Mais les choses se corsent. Alors que la demande devrait reprendre un cours normal, EDF prévoit une production nucléaire limitée à 295-315 TWh en 2022 et 300-330 TWh en 2023, contre 390 TWh/an dans un passé récent

    Adaptation à la demande ou à l’état du parc nucléaire ?

    Cinq réacteurs arrêtés pour de longs mois avec leur corrosion sur le circuit primaire, trois autres qui vont suivre pour la même cause … d’autres encore ?

    En plus de tous ceux à l’arrêt pour diverses raisons.

    Répondre
    • La formule du nucléaire qui ne s’adapte qu’à sa capacité à produire me paraît être la meilleure définition caractérisant ses possibilités au suvi de charge.

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