Les renouvelables ont fourni 23% de la consommation électrique en 2019
Les énergies renouvelables ont fourni 23% de l’électricité consommée en France métropolitaine en 2019, une très légère progression par rapport à l’année précédente, liée à la montée en puissance de l’éolien, selon un bilan publié jeudi.
La part des renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité et bioénergies) était en 2018 de 22,9%, relève ce Panorama réalisé par les gestionnaires de réseaux RTE et Enedis, le Syndicat des énergies renouvelables (SER), l’association des distributeurs d’électricité (Adeef) et l’Agence ORE (Opérateurs de réseaux d’énergie).
Au total, la puissance installée du parc électrique renouvelable s’élève à 53.609 MW, soit une hausse de près de 4,6% en 2019.
La production éolienne en particulier couvre désormais 7,2% de la consommation, soit 1,3 point supplémentaire par rapport à 2018. La puissance installée est de 16.494 mégawatts à fin 2019, dont 572 MW raccordés sur le seul dernier trimestre.
Le solaire couvre lui 2,5% de la consommation électrique, avec 9.436 MW de capacité totale, dont 890 MW raccordés en 2019, autant que l’année précédente mais encore loin des 18.000 à 21.000 MW au total visés à fin 2023 dans la feuille de route énergétique de la France.
Le parc hydroélectrique reste, et de loin, la première source d’électricité renouvelable (puissance installée de 25.557 MW), couvrant 11,7% de la consommation électrique de la France en 2019. Cette année apparaît cependant « en demi-teinte » après une bonne année 2018 (production en baisse de 12%).
Les bioénergies (bois, méthanisation…) atteignent une puissance installée de 2.122 MW (+ 75 MW), couvrant 1,6% de l’électricité consommée en 2019 comme en 2018.
COMMENTAIRES
Il y en a pourtant beaucoup pour dire que ça ne produit rien, et qu’il n’y a pas de solution en dehors du nucléaire qui a littéralement dressé la population française à le croire sur parole.
Malgré ce résultat qui sera tres critiqué notamment pour dire que l’hydro en est le principal acteur, comme si ce n’était une ENR mais un produit apparenté au nucléaire, pratiquement sa fille. Ce genre d’appropriation sert a masquer le fait que la différence entre le total produit par les ENR et celui produit par l’hydraulique ne fait que croitre.
Par ailleurs ce bon résultat masque aussi que la France est très en retard dans le développement des ENR et notamment l’éolien offshore, ce qui est incompréhensible quand on sait que sur ce plan nous sommes les mieux placés d’Europe avec trois façades maritimes et zéro éoliennes en mer ! Le lobby nucléaire français réussi à freiner le développement des ENR comme nulle part ailleurs.
Il n’est pas question de la production solaire car il me semble qu’elle ait baissé par rapport à 2018. De toutes façons, ces productions intermittentes (solaires et éoliennes)sont refoulées aux frontières à un niveau de près de 58 TWh. De plus, l’essentiel de la production renouvelable est l’hydraulique (pilotable).
Encore une fois vous avez tout faux mon pauvre Cochelin.
Il vous semble que la production solaire à baissée depuis 2018 ? Non, elle est rigoureusement identique en 2019 à celle de 2018, c’est d’ailleurs écrit dans l’article, il suffit de savoir lire.
Les énergies variables, pas intermittentes, oïl faudra vous y faire, seraient refoulées aux frontières ? On aurait voulu forcer nos voisins à les accepter car nous n’en voulions pas nous même ? Allons, RTE n’a jamais chercher à forcer qui que ce soit à prendre de l’électricité que ce « qui que ce soit » ne voulait pas, en pratique c’est celui qui en a besoin qui fait une demande, et s’il est autosuffisant et n’a besoin de rien il ne fait pas de demande.et éventuellement cette énergie est simplement perdue. De plus les énergies renouvelables sont comme les autres injectées directement dans le réseau par les producteurs, vous devriez savoir cela ce qui au niveau des frontières ne permet pas de savoir d’où viennent les électrons que RTE vend à un demandeur étranger. En cas de surabondance c’est RTE qui déconnecte une source ou une autre et de plus les renouvelables ne sont pas déconnectés en premier. Ce sont d’abord les sources charbon, et gaz qui sont arrêtés en premier ce qui permet d’économiser la ressource, ensuite c’est l’hydraulique si ça ne suffit pas. D’ailleurs, cette priorité d’accès au réseau pour les variables et très mal vécue par les pro-nucléaire qui prétendent tout aussi bêtement que souvent que c’est parce que les renouvelables créeraient des problèmes sur le réseau si on ne les prenait pas en priorité, alors qu’il n’y a rien de plus facile que de déconnecter une ou plusieurs éoliennes du réseau ou une ferme PPV sans que cela le perturbe, ce qui n’est pas le cas d’un réacteur nucléaire qui fou une sacré châtaigne sur les files quand 900 MW disparaissent d’un coup (ce qui arrive de plus en plus fréquemment hélas avec la vétusté du parc nucléaire ancien), donc encore faus pour le refoulement aux frontières.
Enfin c’est l’hydraulique qui a été moins productive en 2019 par rapport à 2018, et elle ne représente plus l’essentiel des renouvelable mais le joue à part égal avec les autres renouvelable ont fourni 11,3% de la consommation et l’hydraulique 11,7….. je vous accorde le 0,4 % supplémentaire au bénéfice de l’hydraulique mais oublié le qualificatif d’essentiel inadapté à décrire la situation. Par ailleurs, c’est certainement la dernière année où l’hydraulique reste encore, même si c’est de peu, supérieure aux autres renouvelables. Mais tous ces chiffres étaient dans l’article, et vous auriez mieux fait de mieux l’étudier au lieu de vous précipiter pour tenter une fois de plus de convaincre les autres participants au forum que les renouvelables ne valent rien. Vous allez perdre de plus en plus de temps dans ce genre d’exercice avec la tendance qui se dessine de façon de plus en plus marquée en faveur des renouvelables dans tous les pays de la planète, y compris en France malgré tous les efforts du lobby nucléaire.
Bonne nuit.
Serge Rochain
Rochain
Ainsi j’aurais tout faux ? pas tout-à-fait.
Je vous concède que, sur l’année 2019, la production solaire a été plus importante que en 2018, mais moins que les chiffres précisés dans le panorama des ENR. Autour de 100 GWh de moins selon les données mensuelles de RTE. De plus, sur plusieurs mos, la production a été plus faible que les mêmes mois de 2018. En fait, beaucoup de variabilité dans ces énergies d’une année à l’autre.
Je voulais aussi relativiser le peu d’objectivité du panorama des ENR car leur présentation me semble biaisée. Nous pourrions ainsi dire que le nucléaire et l’hydraulique représentent 93 % de la consommation en 2019. Et malgré l’augmentation des ENR éoliennes et solaires, le thermique a beaucoup augmenté, preuve (empiriquement) que les ENRi ne suffisent pas à réduire la sollicitation du thermique, et les émissions de CO2 sont reparties à la hausse. les productions ENRi ont tout simplement été partiellement exportées : les prix de gros, lors de surproduction (par rapport à la consommation) est alors une aubaine pour nos voisins. L’article ci-dessus n’en parle pas !
Et après vérification, les chiffres du 4 ème trimestre de 2019 concertant la filière photovoltaïque sont faux, largement surévalués. Cela ne va pas vous plaire, vous qui êtes actionnaire dans ce domaine ! Et l’hydraulique est exceptionnellement en baisse cette année.
Il sont faux par ce que vous le dites ?
« vous m’amuse. Je me fiche pas mal que ce soit vrai ou faux, je dispose des résultats de mes investissements très détaillés et très satisfaisantds et vous pouvez raconter ce qui vous plaît je m’en fiche totalement.
Pour le quatrième trimestre, la production est plus proche de 10,6 TWh (données RTE) que 11,6 TWh indiqués. En baisse par rapport à 2018. Pareil pour le troisième trimestre. Vous n’en avez d’ailleurs rien à foutre des émissions de CO2 comme vous l’avez déjà dit. C’était à signaler. C’est le fric qui vous intéresse !
Vous êtes encore plus bête que ce que j’imaginais. Mon fric comme vous dites n’est là que pour vous sauver demain sans doute. Je n’ai pas besoin de plus d’argent que ce que j’ai déjà mais je le mets là où il est utile.