Renouvelables et gaz de schiste, le programme énergétique d’Obama
Dans son discours sur l’état de l’Union, Barack Obama a accordé une large place à la politique énergétique. Une allocution saluée à la fois par les industriels des hydrocarbures de schiste que par ceux des énergies renouvelables.
L’arrêt annoncé par Barack Obama du projet de pipeline Keystone XL avait déclenché les foudres des républicains qui pensaient entraîner les industriels des hydrocarbures dans leur guerre contre le président américain. Cependant, les professionnels du gaz ont applaudi les déclarations de Barack Obama.
«Nous avons presque 100 ans de réserves de gaz naturel et mon administration va tout faire ce qui est possible pour développer cette énergie de façon sûre», a-t-il dit. Cela «créera des emplois et propulser des camions et des usines moins polluantes et à moindre coût, prouvant qu’on n’a pas besoin de choisir entre notre environnement et notre économie».
«J’applaudis le président Obama pour avoir fait l’éloge du gaz naturel», a déclaré T. Boone Pickens, un des grands industriels du secteur.
Barack Obama a fait l’éloge de la technique de fracturation hydraulique qui, dit-il, n’aurait pas vu le jour sans l’appui de fonds publics. Cependant, le président américain a également plaidé pour mettre un terme aux subventions à l’industrie pétrolière.
Dans le même temps, Barack Obama a insisté sur la nécessité de développer les énergies vertes moyennant une stratégie « plus propre, moins chère et génératrice de nouveaux emplois ». Il a également exprimé sa volonté d’allouer davantage de subventions aux technologies vertes, dont l’utilisation a presque doublé grâce aux investissements fédéraux, et rappelé qu’en trois ans, les États-Unis ont conquis le leadership mondial dans le domaine de la fabrication des batteries de haute technologie.
Pour résumer, il semblerait que Barack Obama mise avant tout sur l’après-pétrole qui devrait profiter, selon lui, aux énergies renouvelables et au gaz naturel.