Mobilisation générale pour rendre possible la transition énergétique en France

Tribune signée Martin Dubourg, directeur infrastructure Aquind France

Le rapport de RTE « futurs énergétiques 2050 » était attendu par la communauté de l’énergie avec impatience. Et il ne l’a pas déçue !

Ce travail intervient à un moment décisif du débat sur l’énergie et le climat, à la veille de l’élection présidentielle, et donne de la hauteur face aux guerres de position entre partisans d’énergies bas-carbone : la transformation profonde doit venir de la sortie de la dépendance aux énergies fossiles, qui représente à ce jour une part strictement insoutenable de l’énergie primaire en France.

En fonction des efforts de sobriété, de relocalisation industrielle, de capacité technique de déploiement des énergies renouvelables et nucléaires et de la volonté politique de mix électrique, RTE propose différents scénarii.

La transformation nécessaire doit être menée à bien en seulement 30 ans, autant dire dans un délai très court et nécessitant une mobilisation inégalée dans l’histoire de l’ère moderne.

Si différentes options sont sur la table, l’augmentation de la part de l’électricité dans la consommation d’énergie est reconnue comme centrale par RTE, et la production électrique à base d’énergies renouvelables comme incontournable.

Clarifier

Il reviendra ensuite au politique, sans doute une fois que l’élection présidentielle aura pu clarifier le souhait des Français, de trancher : plus ou moins de nucléaire, quel rythme d’évolution de la consommation, quel développement de l’industrie, quel rôle pour l’hydrogène, etc. et de l’inscrire dans la nouvelle PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie).

Quel que soit les scénarii, RTE souligne le rôle indispensable des interconnexions électriques transfrontalières comme vecteur de flexibilité et de sécurisation dans un monde où la part de la production renouvelable intermittente augmente.

Quels que soient les scénarii, les objectifs à l’horizon 2050 impliquent une accélération inédite du développement de ces interconnexions : en effet, RTE estime que 39 GW d’interconnexion à l’horizon 2050 serait un « bon compromis » entre les enjeux économiques, politiques et techniques par rapport à 13 GW aujourd’hui, soit la mise en service de 1 GW d’interconnexion, chaque année pendant 26 ans !

Les interconnexions, outil technique et diplomatique

Quels que soient les scénarii, l’avantage des interconnexions par rapport à d’autres options (stockage, hydrogène…) réside dans le fait qu’elles sont techniquement fiables, économiquement viables et immédiatement opérationnelles, sans aucun besoin de rupture technologique.

Ainsi, les interconnexions sont à la fois un outil technique pour connecter et sécuriser les réseaux nationaux, mais aussi un outil diplomatique et un lien entre pays et peuples pour renforcer leur solidarité et la réalité de leur entraide au quotidien.

De plus, alors que les guerres de position sur le nucléaire et les énergies renouvelables sont abondamment couvertes par la presse et interrogées par les élus, le chaînon de la transition énergétique que sont les interconnexions peut apparaitre comme un enjeu périphérique, par manque de visibilité.

Si ces constats peuvent être un marqueur de sujet non clivant et faire donc consensus, il est important que nos élus, décideurs et les médias et intègrent le développement des interconnexions dans la mobilisation générale pour la transition énergétique, afin de permettre de prendre les décisions nécessaires et éviter de perdre le précieux temps qu’il nous reste.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Quelques grosses bizarreries tout de même dans ce rapport RTE, qui relève en grande partie du marketing politique.
    Le prix de l’énergie, qui est sensé baissé, alors qu’il va fortement augmenter
    Le back-up aux ENR non compté
    La France n’a pas d’autres choix que de prolonger jusqu’au maximum raisonnable tous les réacteurs nucléaires pour éviter l’effondrement.
    Sur le lancement de nouveaux réacteurs aujourd’hui: pas sûr qu’il y ait encore de l’uranium 235 à un prix abordable lorsqu’ils atteindront la moitié de leur durée d’exploitation. Quant aux surgénérateurs ou aux tokamaks, on ne sait pas s’il y en aura un jour.
    Le paradigme de croissance économique à tout prix, de consommation maximale pour soutenir le PIB est totalement périmé, mais on est encore en plein dedans.

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    • Marc, vous dites :
      « Quant aux surgénérateurs ou aux tokamaks, on ne sait pas s’il y en aura un jour. »
      – On a su faire en France, Super-Phénix, donc il n’y a aucun problème de principe. D’ailleurs, plusieurs générateurs de quatrième génération sont en développement avancé.
      – Et comme vous le savez, passer en quatrième génération est vital pour le monde.
      Donc on mettra les moyens,
      Donc on y parviendra.

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      • Superphenix n’a a aucun moment même sa soi disant dernière année qui fut seulement moins nulle que les précédentes, fonctionne comme on l’attendait. Sauf pour les complotistes qui ne parlent que de raisons politiques… Qui on en revanche été inefficaces pour les 7 autres tentatives en surgenetation ni pour se lance dans l’affaire EPR. Mais qu’avaient donc les ecolos spécialement contre superphenix et pas co’yte les autres ?
        Il semble que la logique la plus élémentaire soit absente du débat ?

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        • Combien aurait coûté un accident grave ou un acte terroriste sur Superphoenix, par rapport à un REP… ?

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        • « Mais qu’avaient donc les ecolos spécialement contre superphenix et pas co’yte les autres ? »

          Très simple,
          – d’une part les réacteurs de quatrième génération peuvent produire beaucoup moins de déchets ultimes, et même consommer une partie des déchets des réacteurs actuels,
          – D’autre part, ils produisent une centaine de fois plus d’énergie à partir du minerai, plus d’épuisement possible des ressources.

          Deux arguments des faux écolos, anti-nucléaires, qui disparaissent.

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          • Donc selon votre vision du problème, les écolos veulent plus de déchets nucléaires et qu’on épuisent plus vite la planète ?

            Quant on est idiot, c’est effectivement sans limites ! Le bon peuple raisonnable du forum, quel que soit son niveau de culture appréciera.

  • Le 100% renouvelable étant l’échéance finale, il ne faut pas faire l’autruche, il faut bien comprendre que le nucléaire n’est un pis aller pour l’atteindre. La durée possible en sécurité de la prolongation du nucléaire amorti est le déterminant qui nous permet l’étalement des investissement a réaliser dans le renouvelable et nous le gaspillons en attentisme depuis déjà 10 ans. Plus nous perdons de temps en tergiversant à nous poser des questions métaphysiques auxquelles la réalité de la finitude de l’uranium a déjà répondu dans les estimations des géologues et géophysiciens, plus nous devront réagir vite et plus ce sera couteux. Comment de telles évidences peuvent-elles échapper à tant de gens réputés intelligents et en particulier aux décideurs élus pour leur clairvoyance parait-il ?

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    • SR: « Comment de telles évidences peuvent-elles échapper à tant de gens réputés intelligents et en particulier aux décideurs élus pour leur clairvoyance parait-il ? »
      Les élus le sont par une population
      1) inculte: 75% des gens croient par exemple que le nucléaire contribue fortement au réchauffement climatique alors qu’il a bien de défauts, mais pas celui-là
      2) qui veut avant tout « profiter de la vie ». Ce qu’il faut traduire en réalité par « ne pas se limiter par contrainte énergétique ».
      Maintenant, c’est la crise énergétique, qui était prévisible depuis très très longtemps.

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          • Quand j’ai affaire à quelqu’un qui croit que les problèmes a résoudre pour produire l’électricité une nuit quand il arrive qu’il n’y a pas de vent même partout sur la planète sont plus compliqués que ceux à résoudre pour disposer en permanence d’un réacteur surgénérateur, et considère ce miracle comme hautement probable, je crains qu’il ne débarque d’une autre planète et que nous ne parlions pas la même langue et n’utilisons la même logique…. Alors je passe à autre chose

    • « Le 100% renouvelable étant l’échéance finale »
      Pétition de principe qui oublie que, en dehors de l’hydraulique déjà utilisé, les sources renouvelables principales, éolien et solaires, sont intermittentes, et nécessitent donc, en ce qui concerne l’alimentation constante du réseau électrique, des sources pilotables de même puissance pour les relever.
      En général des centrales à gaz.

      Votre échéance finale est donc constituée par des centrales à gaz (charbon si vous préférez LOL) assistées moins de la moitié du temps par éoliennes et panneaux photo-voltaïques.
      Bel avenir, en ces temps de menace climatique.
      Vous travaillez pour des marchands de gaz ?

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    • Encore une ineptie. Le 100% renouvelable est l’échéance finale… pour les vendeurs de moulins à vent et de PPV. Les vrais écolos dont l’objectif final est de décarboner les moyens de production s’intéressent au seul critère digne de ce nom : le bilan carbone. L’expérience prouve que si les ENRi sont efficaces pour diminuer les bilans exécrables du tout fossile, elles ne le sont pas pour obtenir des bilans décarbonés comme ceux de l’hydro ou du N (cf. les bilans allemand, danois, anglais, espagnol, belge…).

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        • De grace arretez de répondre à ce crétin patenté, car si tous le monde le faisait, il se tarirait. Vous semblez suffisamment instruit des problèmes énergétique pour ne pas débattre avec un moulin à paroles dénué d’arguments étayés. Le ferez vous, pour notre bien commun ?

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          • Se tarir ? LOL
            Remarquez que, simultanément, je proclame qu’il faut relancer nos études de réacteurs de quatrième génération, ce qui multiplie par 100 l’énergie qu’on peut tirer d’un morceau de minerai uranium.
            On passe de un à 100 siècles de combustibles devant nous, ce qui devrait suffire pour commencer. LOL

  • Le rapport RTE a au moins une qualité : il considère aussi bien le nucléaire et les ENR comme indissociables pour faire face aux exigences des temps qui viennent. Ce blog est envahi de messages pour ou contre l’un et l’autre. Au minimum, ce rapport RTE ringardise donc la radicalité ambiante des propos tenus ici et constitue donc une invitation à faire cohabiter les 2 solutions, les 2 étant d’ailleurs estimées comme energie de transition, dans l’attente de mieux et sans fixer d’échéances précises.
    Il est donc grand temps de parler de la meilleure façon de faire cohabiter nucléaire et renouvelables. Mes propres commentaires n’ont jamais parlé d’autre chose avec le succès que l’on sait, c’est à dire pas grand chose. Le nucléaire a ses problèmes non résolus et les ENRi le problème clairement de son intermittence. Le stockage tout au moins tel qu’abordé ici, à base de batteries n’est pas la solution donc c’est de tout ça dont il faut discuter et arrêter cette bataille clochemerlesque qui oppose une voie à l’autre. Nous avons besoin des 2. Et profitons de ce rapport pour proposer des solutions de cohabitation qui n’entrainent pas ce qui est à craindre à savoir le retour du gaz naturel en masse mais reconnaitre néanmoins un petit rôle pour ce combustible bien moins polluant que le charbon. On ne peut pas résoudre tous les problèmes instantanément, donnons nous du temps pour expérimenter et réfléchir.. On en profitera aussi pour ramener au devant de la scène une valeur souvent négligée: l’efficacité énergétique.

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    • Choppin : Nous avons besoin des 2.
      Nous avons besoin des 2 provisoirement car nous ne sommes pas prêts pour un seul.
      Le nucléaire après avoir été (pour la France seulement) la voie privilégiée ne peut plus être que la voie de passage à la solution renouvelable (qui n’est en aucun cas intermittente, comme vous dites) car la finitude de l’uranium est une certitude comme pour tout ce que l’on sort de la terre pour le transformer en chaleur. Les informations fournies pas les géologues et géophysiciens précisent l’échéance et à moins de considérer que ce ne sont que des guignoles incompétents et que vous en savez plus qu’eux sur le sujet, vous devez prendre cette information en compte.
      Nous avons deux possibilités qui toutes deux nécessitent de faire durer le nucléaire amorti durant 10 à 20 ans en sécurité suffisante pour que le risque nucléaire soit faible, ce qui nous donne le temps de construire la solution de remplacement quelle qu’elle soit.
      Soit nous faisons l’autruche et relançons le nucléaire comme nouvel outil de production pour au moins le demi siècle à venir en ignorant la solution renouvelable et tout va bien, du moins peut-on l’espérer. Ce sera une solution couteuse pour la population qui devra payer à la fois la prolongation du nucléaire amorti et l’investissement dans le nouveau nucléaire car il parait peu probable que des investisseurs privés comme nous pouvons tous l’être en investissant nos économies (pour ceux qui en ont) dans des financement participatifs, se rendent propriétaires de réacteurs nucléaire comme ce la se fait couramment aujourd’hui dans le renouvelable, c’est une information à savoir. Donc tout va bien pour les 50 ans à venir, du moins peut-on l’espérer, et ensuite le problème se reposera mais devant une falaise ! Il n’y aura pas de prolongation possible de ces réacteurs construits entre 2022 et 2037 car il n’y aura pas de carburant pour les faire fonctionner et il y aura zéro outils exploitant l’énergie renouvelable en place pour assurer la continuité.
      Soit nous considérons que le nucléaire amorti que nous devons prolonger est à la charge de son propriétaire, l’état, donc nous, et que c’est aussi le moyen de diluer dans le temps les investissement que peut faire le privé dans le nouvel outils de production, le renouvelable. La charge est plus légère notamment pour ceux qui ne disposent pas d’économie à investir dans le nouvel outil car ils n’ont que l’obligation de participer aux frais de prolongation du nucléaire amorti qui sera d’autant moindre comparé à l’autre solution que les réalisations en renouvelable plus rapides que les constructions de réacteurs nucléaire permettra au fur et à mesure des réalisation de remplacer d’anciens réacteurs qu’il ne sera pas nécessaire de prolonger. Par ailleurs les investissements dans les nouveaux outils étant à la charge des investisseurs privas qui en seront les propriétaires ne pèseront pas sur les populations.

      Entre quelques petits problèmes matériels que posent les renouvelables encore aujourd’hui et le problème insoluble de la finitude de la ressource uranium je refuse que l’on m’explique que l’on compte sur la baguette magique des surgénérateurs qui ne fonctionnent pas depuis 60 ans malgré les efforts de tous les pays qui ont bien voulu se donner cette peine.
      J’ai une certitude de fonctionnement d’un coté et un miracle de l’autre. La décision a prendre ma parait plus que claire.

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  • Voilà 20 ans que la société se fiche de la notion de sobriété à des fins écologiques, alors maintenant, on entre dans la sobriété forcée.
    Envolée des prix du gaz. Envolée des prix de la biomasse.
    Très bientôt, envolée des prix du pétrole.
    L’uranium subira la même loi dans les décennies à venir.

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    • L’uranium, en pire car du pétrole et du gaz il y en a toujours beaucoup et pour plus longtemps quant à la biomasse il faut apprendre à la gérer longtemps à l’avance.

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  • Le prix de l’uranium compte pour un tout petit pourcentage dans le coût de l’électricité nucléaire. Le ministère de l’écologie a abandonné ASTRID qui devait fermer le cycle de la filière, donnant pour raison l’abondance de la ressource (uranium).

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    • Surtout pour ne pas goitre à nouveau 5 milliards d’euros qui était demandé par le CEA pour commencer la construction.
      Le coût de l’uranium vous parait faible et vous avez raison, il n’a augmenté que de 20% ces deux dernières années mais comme vous ignorez toujours ce qu’est une pente pour vous focaliser sur une valeur absolue faible quand la gifgle arrivera vous ne la verrez pas venir.

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      •  » 5 milliards d’euros qui était demandé par le CEA pour commencer la construction »
        Oui, pas cher pour un tel proto.
        J’irai même plus loin, ça aurait été plus loin.
        Le nucléaire civil est très capitalistique.

        Normal, quoi.

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        • Le tout appuyé par les 8 experiences passées n’incitait pas à y risquer ne serait ce qu’un euro sachant qu’on dispose de solutions ne faisant appel à aucun miracle pour répondre au problème de la production d’énergie.

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          • « Le tout appuyé par les 8 expériences passées »
            7 études de plus en plus précises et un proto qui a fini par fonctionner correctement, avant d’être sabordé pour des raisons politiciennes d’accords avec ceux qui se disent verts.

          • La rangaine des complotistes on la connaît, et en plus on connaît le dossier… Vous vous en êtes loin

          • Si Superphoenix avait été si genial que ça, les Chinois en auraient commandé un exemplaire, comme ils font pour les autres réacteurs. Ils se sont peut-être dit que 5 tonnes de plutonium dans la cuve, et 5000 tonnes de sodium dans le circuit primaire, c’était trop dangereux, et de plus, des problèmes restaient non résolus.

    • @Cochelin
      Sur ASTRID: la filière nucléaire française n’arrive pas à faire marcher son EPR et vous pensez qu’elle aurait une chance avec un surgénérateur ? Personnellement, je n’y crois pas beaucoup. D’abord, le bon élève de terminale S a un niveau absolument ridicule par rapport à ce qu’était le bac C, principalement à cause des derniers programmes, ce qui n’augure rien de bon pour la recherche en général. Ensuite, la filière perd en attractivité au fur-à-mesure de ses difficultés.
      C’est la Chine qui a la main. On verra ce qu’il ressort de ses recherches. En tous cas, la production en série, si elle a lieu, n’est pas pour demain…
      C’est pas Bill Gates, non plus qui va y arriver, à mon avis, en y mettant un milliard, alors que la France, la Russie y ont déjà mis des sommes considérables.

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      • Pas que la France et la Russie, les anglais les américains et même les italiens s’y sont essayé, d’ailleurs c’était une idée d’Enrico Fermi la surgénération, et ce sont les américains qui ont abandonné les premiers !

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      • De grace arretez de répondre à ce crétin patenté, car si tous le monde le faisait, il se tarirait. Vous semblez suffisamment instruit des problèmes énergétique pour ne pas débattre avec un moulin à paroles dénué d’arguments étayés. Le ferez vous, pour notre bien commun ?

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  • @Cochelin
    Le nucléaire engage sur 75 ans minimum au niveau de l’exploitation d’une centrale:
    15 ans minimum entre le lancement du projet et la mise en service, 60 ans d’exploitation.
    Il n’y a, a priori, pas d’inquiétude à avoir sur le prix de l’uranium pendant 10 ans, voire 20, mais ensuite, ça sera autre chose.
    Les politiques raisonnent à court terme parce que ce sont des éléments à court terme qui orientent le vote des électeurs.

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  • Encore que… le poids géopolitique de la Chine peut nous virer de certains de nos fournisseurs d’uranium.
    Il reste le gisement de l’Australie, qui roule pour les Américains, qui vont prolonger leurs centrales au maximum, bien qu’ils n’en construisent quasiment plus.

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    • Bof, les gisements d’Uranium, et plus encore de Thorium, sont encore grands.

      Et c’est un faux problème, les centrales de quatrième génération résolvent le problème, en multipliant par 100 l’énergie tirée du minerai d’uranium.

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    • Il y a longtemps que les américains ont compris que le nuk était fini et qu’il ne restait qu’à tirer le plus possible des réacteurs existant tant que c’est possible et…. Pourvu que ça dure !

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      • SR: « Il y a longtemps que les américains ont compris que le nuk était fini »
        Je ne sais pas ce qu’ils ont compris, mais en tout cas, ils savent calculer des coûts, ça c’est sûr, et il y a longtemps qu’ils n’investissent quasiment plus dans le nucléaire parce que selon eux, c’est trop cher.
        (La Suède a fermé aussi 2 réacteurs récemment parce que leur exploitation était trop couteuse, alors même que le prix de l’uranium est très bas pour l’instant)
        Ils savent aussi fabriquer des centrales puisque c’est leur technologie que la France a achetée pour son parc.
        Ils ont finalement renoncé à leur prototype de surgénérateur parce qu’ils ont estimé que cela était trop cher et trop dangereux.
        La centrale nucléaire près de NY était visée dans les attentats du 11/09 mais curieusement, ou par chance, l’avion qui la visait s’est égaré ou a été abattu.

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        • De grace arretez de répondre à ce crétin patenté, car si tous le monde le faisait, il se tarirait. Vous semblez suffisamment instruit des problèmes énergétique pour ne pas débattre avec un moulin à paroles dénué d’arguments étayés. Le ferez vous, pour notre bien commun ?

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        • Vous parlez de vous …. mais vous n’êtes pas de ceux qui disent merci à ceux qui vous apprennent quelque chose qui vous évitera de dire des sottises à l’avenir.
          Je pense que vous continuerez tout de même a vous regarder dans une glace avec fierté tout en étant un peu moins bête
          Au moins maintenant vous avez compris ce que veut dire :

          Puissance disponible0 MW
          DescriptionLe fonctionnement de cette unité est déjà limité par son stock de carburant : une baisse trop fréquente de la production nécessiterait le report de cet arrêt. Cette contrainte est prise en compte dans la programmation de l’unité. —————- Le fonctionnement de cette tranche est dès à présent contraint par son stock de combustible : des baisses de production trop fréquentes nécessiteraient un report de cet arrêt. Cette contrainte est prise en compte dans la programmation de la tranche.

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      • Là encore vous vous faites des illusions, la Chine ne parie pas son avenir sur le nucléaire on se raconte beaucoup d’histoire en France sur la Chine et le nucléaire. Pour eux ce n’est qu’un pion, et même un petit pion dans leur programme énergétique, un pion moins important que l’éolien. Leur besoin d’énergie est si important qu’il ne peuvent rien négliger alors ils essaie tout, y compris la surgénération en ayant acheté un B600 et un B800 à Moscou, on ne sait jamais…. de toutes les façons il faut voir, tout voir, tout ce qui passe, apparait ou disparait dans le domaine, quelque chose a pu échappé au regard de ceux qui ont abandonné, l’évaluation est un métier et il le font bien. Je sais de quoi je parle, j’ai fait cela chez SLIGOS (ATOS aujourd’hui) durant 10 ans dans le domaine de l’informatique, le budget nécessaire représente une part importante du CA quand on veut rester à la pointe dans le milieu, et je ne crois pas que les chinois aient l’intention de faire de la figuration dans le monde de l’énergie. mais ne vous laissez pas abuser par la valeur en absolu de la mise qui pour nous représenterait la totalité de notre industrie de ce domaine, pour eux c’est une peccadille. pour le mesurer à sa juste valeur il faut l’apprécier dans le % qu’il représente sur l’ensemble de l’activité énergétique. La totalité de notre parc nucléaire ne représente que l’échantillon qu’ils peuvent décider de construire rien que pour se faire une bonne idée sur l’intérêt de poursuivre ou non dans le nucléaire.

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      • Merci pour cet article, que je ne connaissais pas.

        Résumé, Chine, 18 réacteurs en construction, 51 existants.
        C’est l’un des grands axes de développement.

        J’ai aussi lu dans une revue américaine qu’ils avaient en étude d’une part des quatrième génération au thorium, et deux surgénérateurs uranium.

        Si nous ne continuons pas à lancer des EPR2, puis des quatrième génération, on achètera a acheter des réacteurs aux Chinois, si nous en avons encore les financement !!!

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        • La Chine, c’est 20 fois la population française. 20 réacteurs en construction équivalent à un en France. Et un parc de 60 réacteurs à un parc de 3 réacteurs en France.

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          • Les EPR2 seront probablement lancés, mais jamais au rythme de renouvellement du parc.
            En espérant que la filière ne se plante pas encore de design, et que ceux-ci puissent fonctionner pendant suffisamment longtemps.

          • Exact, Marc, et vu le fiasco des premiers EPR, je partage votre crainte.
            Mais c’est tout de même, et de loin, la bonne solution, et surtout la seule sans CO2.
            Or, on veut électrifier le plus possible d’applications consommant du pétrole, hydrogène pour l’industrie, transports, …
            Et si on électrifie avec de l’électricité non réellement verte, c’est comme pisser dans un violon, ça fait du bruit, pas de la musique.

  • A lire ces articles et les réponses que vous faites, personne ne soulève l’absurdité tant nucléaire que enri car le RCA est là, épuisement des ressources et manque d’énergie viendront à bout de tout ces projets grandioses quel qu’il soit comme ce 1 Gw de raccordement annuel, d’ici 2050…. Le GIEC et son rapport de janvier prochain va mettre tout le monde d’accord et comme d’habitude on fera semblant d’en tenir compte. Héhé, d’ci 20 ans le Groenland sera fondu au presque, des millions d’hectares auront brulés, des famines exploserons partout, le permafrost libéra ces gaz à GES, des forets en France bruleront, des millions d’humains chercheront à partir de leurs territoires etc, etc vous croyez quoi sur les conséquences qu’induiront toutes ces catastrophes en chaine? Et l’on continue à parler du sexe des anges, je rêve tout est su désormais et ne croyez les canulars pour gogos car pour le coup toutes les données sont là contrairement à celles de berbert qui ne cherche m^me pas à étayer ces propos, a croire qu’il n’a rien de mieux a faire que de répande ces copier/coller sans contenu…. (bon cette dernière partie c’est juste pour me défouler bêtement, car pour une fois il n’est pas la, mais chaichain oui…!)

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    • « A lire ces articles et les réponses que vous faites, personne ne soulève l’absurdité tant nucléaire que enri »
      Non, pour le nucléaire de quatrième génération, une énergie infinie au niveau humain, pas de génération de CO2 en fonctionnement, …
      Ces nouvelles centrales nucléaires peuvent permettre d’électrifier une bonne part des utilisations actuelles du pétrole, et freiner les emmerdes qui sont devant nous.

      Contrairement aux éolien et solaire, intermittents, qui doivent être complétées par des centrales à gaz.

      Éolien et solaire sont très polluants en CO2.
      Pas le nucléaire.

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      • Guéret, tant que vous betonnerez sur cette solution illusoire de surgenetation, que vous semblez totalement méconnaître en plus, il n’y a pas de discussion possible car cela relève du miracle de la foi qui ne fait partie ni des sciences de l’ingénieur ni de la démarche scientifique qui sont tous deux mes chemins de pensé.

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        • Rochain, celui qui sait tout, lui, a des chemins de pensée basés sur les sciences de l’ingénieur ni de la démarche scientifique LOL
          Et considère les réacteurs de quatrième génération comme des « solutions illusoires ».

          N’y a-t-il pas une certaine contradiction ?

          LOL

          Petit rappel, on a déjà su faire LOL

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      • En 1959, selon une conférence du célèbre E. Teller : « Sa présence [du CO2] dans l’atmosphère cause un effet de serre. Il a été calculé qu’une hausse de la température correspondant à une hausse de 10% du dioxyde de carbone serait suffisante pour faire fondre la calotte glaciaire »

        En 1959, le contenu en CO2 de l’atmosphère à Mauna Loa était de 316 ppm.
        En 2021, celui-ci était de 414 ppm. Soit 31 % de plus.

        La calotte glaciaire est toujours là, même à la fin de l’été.

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        • Je ne connaissais pas cette citation de Teller que je mets un peu en doute parce qu’à l’époque on ne parlait pas de réchauffement climatique mais de refroidissement …. mais il est évident, démontré et prouvé que le CO2 ne joue aucun rôle dans le réchauffement climatique du fait de la saturation de son effet de serre. Rendez vous dans dix ans ou quinze ans : on visitera les cimetière d’éoliennes et de panneaux solaires en se gaussant du QI notre génération.
          Les centrales nucléaires sont très au point et parmi les installations industrielles les plus sures qui soit, des filières nouvelles comme le thorium sont prometteuses, les surgénérateurs ont été abandonnés pour des raisons strictement politiques et aussi parce que la pénurie d’uranium que l’on craignait ne s’est pas produite, et plus loin encore l’avenir est à la fusion sans doute pour des siècles !!!! Le seul point que l’on peut reprocher aux surgénérateurs c’est qu’ils sont plus dangereux que les centrales nucléaires, mais leur gros avantages est qu’on possède assez de plutonium pour des dizaines d’années voir plus d’un ou deux siécles.
          Le problème de l’EPR n’a rien à voir avec l’énergie atomique mais prouve simplement qu’on n’est même plus capable en France de fabriquer du béton ou de couler de l’acier ! Dix ans de retard et 10 fois le budget est inadmissible : où sont les responsables ? Quelles sanctions ont été prises ?

          Répondre
          • Même question qu’au « petit ingénieur de troisième zone » :

            Combien mettez-vous de tonnes de plutonium 239 dans le cœur d’un réacteur à neutrons rapides surgénérateur de 1.000 MW et combien en ressortez-vous ensuite, après combien de temps. Quelle répartition des isotopes dans le plutonium en sortie, qu’allez-vous en faire.

            Le premier surgénérateur à neutrons rapides a été mis en service en 1951, fonctionnant avec de l’uranium enrichi à 90 %, puis avec du plutonium.

            En décembre 1999, on a failli perdre Bordeaux avec des réacteurs à eau pressurisée.

            En octobre 1966, on a failli perdre Detroit (USA) avec un réacteur à neutrons rapides surgénérateur.

  • « interconnexions », il prêche pour sa paroisse.
    Pour un pays comme la France, il faut en premier lieu être capable de générer chez nous, d’une façon ou d’une autre, la puissance dont nous avons besoin à chaque instant pour alimenter le réseau électrique sans rupture.
    Ceci dit, pour des raisons de facilité d’exploitation, bien sûr que les interconnections entre pays sont très utiles.
    Sans compter dessus, car, surtout avec les énergies renouvelables intermittentes, la probabilité qu’elles soient faibles en même temps dans des pays voisins est importante.

    Répondre
    • Ce qu’une étude au doigt mouillé que vous pratiquez couramment suffira pour démonter plusieurs études scientifiques s’appuyant sur les archives de 20 ans de météo France, bien sûr !
      Qui pourrait douter de la pertinence de
      Votre méthode ?

      Répondre
  • « … d’ici 20 ans le Groenland sera fondu au presque … » Hum !

    Avec une épaisseur de glace de 3.000 mètres par endroits, le Groenland n’est pas près d’avoir fondu.

    Pas plus tard qu’il y a 126.000, au maximum de l’Eemien, lorsque le niveau des mers était de six à neuf mètres plus élevé qu’aujourd’hui, selon différentes études, la glace du Groenland était loin d’avoir disparu. Non seulement on en trouve de cette époque, mais on en trouve aussi d’une époque plus lointaine.

    A Great Inagua (Bahamas), on trouve des coraux au-dessus du niveau actuel de la mer. C’est un sujet d’études scientifiques et une curiosité touristique. Des cas identiques se trouvent en différentes régions du monde.

    On trouve aussi des « plages suspendues » en Bretagne et ailleurs, traces de plages d’il y a 126.000 ans, plusieurs mètres au-dessus des plages actuelles.

    Répondre
    • Madame, à quoi sert-il de vous répondre, vous qui le faite jamais, je vous est prouvé vos méconnaissances sur le béton éolien, mais aucune réponse ?

      Répondre
  • Une question pour le « petit ingénieur de troisième zone » :

    Combien mettez-vous de tonnes de plutonium 239 dans le cœur d’un réacteur à neutrons rapides surgénérateur de 1.000 MW et combien en ressortez-vous ensuite, après combien de temps ? Quelle répartition des isotopes dans le plutonium en sortie, qu’allez-vous en faire ? (attention au piège)

    Répondre sans familiarités inconvenantes et sans le lassant baratin habituel.

    Répondre
    • N’exagérez pas Marguerite, il vient tout juste de commencer à comprendre qu’un réacteur n’était pas aussi pilotable que ce qu’il croyait après avoir lu dans un des article d’EDF la démonstration d’une opération que l’on ne peut faire que très rarement, et surtout pas tous les jours, pour passer du mode de base à un mode contraint de la puissance de sortie d’un groupe électronucléaire. Et ça n’a pas été sans mal, car il n’était pas en position d’écoute, mais sur la défensive agressive, vous savez celle ou le subconscient vous fait dire j’ai raison, j’ai raison, j’ai raison alors je ne veux rien entendre qui me prouve que j’ai tort, j’ai raison, j’ai raison ! Devant ce mur il faut plusieurs jours et beaucoup de patience pour faire comprendre ce qu’un gosse de 10 ans sans « à priori » comprends en 5 minutes. Mais, sans me vanter, je crois que j’ai réussi cet exploit, il ne raconte plus que le réacteur nucléaire peut s’adapter au besoin de la charge n’importe quand et qu’il est seulement un peu moins réactif qu’une centrale à gaz. En revanche, je ne suis pas sur qu’il ait bien compris la séquence d’opérations a réaliser pour ce genre de manœuvre lorsqu’elle est dans une phase de la vie du combustible où c’est possible, et qui fait que c’est effectivement assez long.

      Répondre
      • « j’ai raison, j’ai raison !  » et je fais pipi par terre et je me roule dedans LOL

        Désolé de vous décevoir, mais il y a belle lurette que je sais qu’un réacteur est moins réactif qu’une centrale à gaz, surtout après une descente rapide.
        Et que c’est pourquoi, sur les réacteurs de bateau, la structure est différente.
        Mais qu’en jouant entre les différents réacteurs du réseau, on arrive à faire nettement mieux qu’une utilisation à puissance quasi constante.
        Ce qui fait que la différence à combler entre le niveau de la consommation et le niveau de cette base nucléaire est infiniment plus faible qu’entre le niveau des éolien et solaire non pilotables et le niveau de consommation.
        Et c’est pourquoi les non pilotables puissants ne peuvent se suffire du peu de pilotable dont on dispose, essentiellement de l’hydraulique.
        Et c’est pourquoi les renouvelables non pilotables, éolien et solaire nécessitent des centrales à gaz d’une puissance presque égale à leur puissance nominale, et qui fournissent la majorité de l’énergie. Plus une masse de CO2.

        C.Q.F.D.

        Quant à vos explications, je me méfie toujours lorsque quelqu’un a besoin de partir dans des détails faisant joli et savant, faute d’être capable d’aller à l’essentiel.
        Certaine de vos affirmations sont d’ailleurs assez amusantes pour l’amateur de voile que je suis, et accessoirement officier de marine, telles celles classant les énergies marines comme pilotables LOL

        Ou dans vos explications sur les neutrophages, pour lesquels j’attends toujours une réponse :
        Mon cher Rochain, vous dites que :
        » lorsque les neutrophages sont dehors il ne changent pas d’état, lorsqu’ils sont dedans ils se saturent et plus ils sont enfoncés plus ils se saturent. »
        Toujours pas compris.
        « Ils ne changent pas d’état »
        Donc ils peuvent changer d’état.
        De quel état à quel état ?
        « plus ils se saturent » Il existe donc une saturation des neurophages, ce qui laisse à penser qu’un phénomène physique de saturation intervient, qui gêne leur action de capture de neutrons.
        De quel type d’action physique s’agit-il ?

        Car ce que vous expliquiez n’a, vu du physicien, aucun sens.

        Bye, et portez vous bien.
        Mais ça me gène toujours de vous voir raconter des sornettes, avec le risque que certains finissent par vous croire.
        Dangereux.

        Répondre
        • « Désolé de vous décevoir, mais il y a belle lurette que je sais qu’un réacteur est moins réactif qu’une centrale à gaz, » s’écrit aussitôt le piqué au vif !
          Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Ça, c’est écrit dans la plupart des publicités propagandistes du lobby nucléaire avec le temps de monté en puissance positive ou négative en fonction du temps….. mais ce qui n’est jamais dit c’est que cela ne peut pas se faire tous les jours car ça consomme la ressource du combustible à grande vitesse et que c’est pourquoi qu’étant contraint de plus en plus à de grandes manœuvres d’équilibrage du réseau accentué par l’arrivé des renouvelables variables, l’hydraulique ne suffit plus.
          Et ce que vous ne saviez pas c’est cet aspect du problème du suivi de charge dont les conséquences sont catastrophiques pour le nucléaire. Vous ignoriez comment le nucléaire peut réguler le réseau et les conséquences de ce mode de régulation. Ne me remerciez pas, je n’attends pas cela de vous.
          Alors, faute de pouvoir faire autrement, ce dispositif de régulation du réseau a été mis à contribution et a rapidement atteint ses faibles limites, mettant hors service jusqu’à une douzaine de réacteurs…. Ce qui nous a conduit à la situation que l’on connait depuis des mois, brulage massif de gaz et importations non moins massives de chez nos voisins.

          Quant à la suite de votre message je ne l’ai pas lu jusqu’au bout, c’est celui du petit ingénieur vexé et orgueilleux que vous êtes qui essaie toujours de paraitre aux yeux des autres participants à ce forum, mais je crois que vous perdez votre temps car tous ont bien mieux compris mes explications sur la cause des mises au repos forcé d’une douzaine de réacteurs au plus fort de cette crise que vous même qui fermez volontairement votre esprit pour ne pas avoir à reconnaitre vos carences de petit ingénieur de troisième zone qui n’a rien appris depuis sa sortie de l’ESEO.

          Répondre
          • Amusant,
            – Dans votre premier paragraphe, vous expliquez que les intermittents, strictement inutiles dans ce contexte de crainte pour le climat, dépasse les capacités d’évolution rapide du nucléaire.
            Exact.
            Et on en tire la conclusion qu’il serait bon de rester à 70% de nucléaire.

            – « Quant à la suite de votre message je ne l’ai pas lu jusqu’au bout » LOL
            Ouai.
            Vous auriez passé 10 minutes à répondre, mais pas les 30 secondes pour lire le court paragraphe concernant les âneries que vous aviez sorti.
            Et il ne s’agit que d’un petit échantillonnage. Amusant.

            Donc vous n’avez pas lu ça :
            Ou dans vos explications sur les neutrophages, pour lesquels j’attends toujours une réponse :
            Mon cher Rochain, vous dites que :
            » lorsque les neutrophages sont dehors il ne changent pas d’état, lorsqu’ils sont dedans ils se saturent et plus ils sont enfoncés plus ils se saturent. »
            Toujours pas compris.
            « Ils ne changent pas d’état »
            Donc ils peuvent changer d’état.
            De quel état à quel état ?
            « plus ils se saturent » Il existe donc une saturation des neurophages, ce qui laisse à penser qu’un phénomène physique de saturation intervient, qui gêne leur action de capture de neutrons.
            De quel type d’action physique s’agit-il ?

            Car ce que vous expliquiez n’a, vu du physicien, aucun sens.

            LOL

            P.S. Je relis votre texte et j’en tire à nouveau une perle : »mais ce qui n’est jamais dit c’est que cela ne peut pas se faire tous les jours car ça consomme la ressource du combustible à grande vitesse »
            Si ça consomme du combustible, donc de l’U235, c’est qu’il y a fission, donc production de chaleur, qui s’en va sous forme de vapeur sous forme de vapeur. Pour faire de l’électricité.
            Mais où donc partirait cet excès de consommation d’U235 qui ne partirait pas en chaleur. LOL
            Bon, on arrête, continuez à répéter vos âneries, rien à faire.

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