Report de la réduction du nucléaire: le gouvernement revient à la « raison » (syndicats)

Les fédérations syndicales de l’énergie se sont félicitées mercredi d’un « retour à la raison » du gouvernement et de son « pragmatisme », au lendemain de l’annonce du report, à après 2025, de la baisse à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité française.
Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a admis mardi qu’il serait « difficile de tenir ce calendrier de 2025 sauf à relancer la production d’électricité à base d’énergies fossiles », ce qui reviendrait à « rogner nos objectifs sur le changement climatique ». Si le gouvernement a « réaffirmé son souhait d’atteindre au plus vite l’objectif de 50% », aucune nouvelle date n’a été avancée.
Dans des communiqués distincts mercredi, la CFE Energies, deuxième organisation syndicale de la branche, « salue (…) le pragmatisme dont le gouvernement fait preuve », tandis que FO Energie et Mines (4ème) évoque un « retour à la raison » et « se félicite que le gouvernement reconnaisse cette évidence ».
Dès mardi, la première fédération de la branche, la CGT Mines Energie, avait relevé que le gouvernement « semble revenir quelque peu à la raison », en prenant « la mesure technique de l’impossibilité de mise en oeuvre de décisions politiques incongrues concernant l’évolution du mix de la production d’électricité ».
Pour autant, les syndicats demandent au gouvernement d’aller plus loin. La CGT estime ainsi que, « pour être honnête totalement, le ministre doit aussi assurer le maintien en exploitation » de la centrale de Fessenheim.
Le nucléaire « reste une énergie d’avenir », souligne aussi FO, pour qui il n’y a « aucune raison de fermer une centrale nucléaire pour des raisons politiques, que ce soit à Fessenheim ou ailleurs, que ce soit avant 2025 ou après ».
Quant à la CFE Energies, elle demande au gouvernement « d’aller jusqu’au bout de la cohérence » en « s’engageant résolument à défendre le patrimoine hydroélectrique français face à la pression dogmatique de la Commission européenne ».
Bruxelles a mis en demeure en 2015 la France d’ouvrir les concessions hydroélectriques à la concurrence, un scénario vivement combattu depuis par toutes les fédérations de l’énergie, comme FO le rappelle en demandant au gouvernement de « résister ».
La CGT s’oppose aussi « plus que jamais à la spoliation des concessions hydrauliques portées par le ministre (de la Transition écologique Nicolas) Hulot au profit du secteur privé dans le seul but de satisfaire les chefs bruxellois de M. Macron ».

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