Résilience climatique : l’éolien aussi doit faire ses preuves

Tribune signée Thibault Laconde, fondateur de Callendar.

Les scénarios publiés récemment par RTE l’ont encore confirmé dans le cas de la France : un développement rapide de l’énergie éolienne est nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la production électrique.

Mais si la filière s’impose comme une composante incontournable de la transition climatique, elle est aussi exposée aux variations de la météo. Ses mauvaises performances actuelles en Europe doivent être vues comme un avertissement : l’éolien ne pourra occuper la place qui lui est destinée sans apporter de garanties sur sa vulnérabilité climatique.

Le spectre de « l’accalmie globale »

Les trois premiers trimestres de l’année 2021 ont particulièrement peu ventés en Europe. En mars, le Royaume-Uni a connu sa plus longue période de vent faible depuis au moins une décennie.

De son côté, le facteur de charge mensuel du parc éolien français est passé sous les 10% en juin – une première depuis que cette donnée est publiée par RTE. Le rôle de cette accalmie dans les tensions sur le marché de l’électricité européen est difficile à quantifier mais son impact économique est de toute façon important : Orsted, par exemple, a annoncé récemment que le phénomène lui a coûté près de 400 millions de dollars sur les 9 premiers mois de l’année.

Mais ces quelques mois de calme ne sont-ils qu’un accident météorologique fortuit ou le signe d’une évolution durable de la ressource en vent ?

La question peut se poser sérieusement : de nombreuses études régionales ont montré un affaiblissement de la vitesse moyenne du vent au cours des dernières décennies. Cette tendance a une « accalmie globale » (ou global stilling en anglais) sous l’effet du changement climatique et de l’évolution de la rugosité de la surface semble s’être inversée récemment mais l’évolution de la ressource en vent à moyen terme reste incertaine. Les projections réalisées par RTE, par exemple, anticipent une dégradation limitée des facteurs de charge éoliens à l’horizon 2050.

Comme souvent lorsqu’on parle des impacts du changement climatique, les évolutions moyennes peuvent masquer des changements plus marqués à l’échelle locale. C’est le cas, par exemple, dans le nord de la Chine : en Mongolie intérieure et dans le Gansu, deux des provinces les plus équipées, le potentiel éolien a baissé d’environ 15% depuis 1979. Pour certains parcs, au contraire, l’évolution pourrait être positive, ce qui souligne l’importance d’une étude prospective locale de la ressource en vent.

Au-delà de la vitesse moyenne du vent

Il est intéressant de comparer l’éolien à l’autre grande source d’électricité renouvelable : l’hydroélectricité. Les deux filières exploitent une ressource directement liée au fonctionnement du système climatique : le vent dans un cas, l’eau dans l’autre. Mais l’éolien se distingue par deux caractéristiques.

D’abord, la relation entre les précipitations et le productible hydraulique est grossièrement linéaire. C’est loin d’être le cas pour celle entre la vitesse du vent et la production éolienne : la production d’électricité est nulle si le vent est inférieur à la vitesse de démarrage (environ 10 km/h). Lorsque la vitesse de démarrage est atteinte, la production augmente rapidement jusqu’à ce que le vent atteigne la vitesse nominale (environ 50 km/h). Au-delà, elle reste approximativement constante jusqu’à la vitesse de coupure (autour de 90 km/h) où l’éolienne se met en sécurité et cesse de produire.

Si on laisse de côté pour l’instant ce dernier cas, la vitesse du vent n’a une influence sur la production éolienne que lorsqu’elle se situe entre la vitesse de démarrage et la vitesse nominale.

Dans cette zone, l’énergie produite varie approximativement avec le cube de la vitesse du vent. Cela signifie qu’une modification même mineure du régime des vents peut avoir un impact disproportionné sur la production : si la vitesse du vent baisse de 1%, la production d’électricité baissera de 3% environ, si le vent baisse de 5%, la production chutera de 14% et une baisse de la vitesse du vent de 20% diviserait par deux la production électrique.

Autre différence avec l’hydroélectricité, l’éolien ne dispose d’aucun moyen de lissage ou de stockage. Ce n’est donc pas seulement la vitesse moyenne du vent qui détermine la production mais aussi sa répartition.

Si, par exemple, la vitesse instantanée est plus souvent inférieure à la vitesse de démarrage ou supérieure à la vitesse de coupure, la production électrique baissera même si la vitesse moyenne est inchangée.

Cela signifie aussi que la valeur de la production peut être plus facilement affectée par la variabilité inter- et intra-annuelle de la ressource même si elle ne modifie pas la quantité moyenne d’énergie produite. Ce serait le cas, par exemple, si une évolution de la saisonnalité du vent déplaçait les périodes ventées vers des mois où les besoins en électricité sont moindres.

Affronter des vents plus extrêmes

L’évolution de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes est un autre risque qui mérite d’être mentionné. Les turbines sont conçues pour pouvoir résister à des vents violent, notamment grâce au mécanisme de « mise en drapeau » qui consiste à orienter l’éolienne dans l’axe du vent en ajustant l’angle des pâles de façon à réduire leur prise.

Cela n’empêche pas des incidents ponctuels, comme par exemple au Texas et en Oklahoma cette année mais globalement les parcs éoliens terrestres résistent bien aux tempêtes. En 2017, par exemple, les parcs éoliens du Texas ont résisté sans difficulté à l’ouragan Harvey.

Le cas des éoliennes installées en mer dans des zones à risque cyclonique est plus compliqué : elles peuvent être soumises à des vents beaucoup plus violents et surtout à des changements de direction rapides.

En 2013, par exemple, le typhon Usagi a ravagé un parc éolien off-shore près de Hong Kong : sur 25 éoliennes, 8 se sont effondrées et 11 ont eu des pâles arrachées. Il s’agissait de turbines relativement anciennes (des Vestas V47 mises sur le marché en 1997) mais des modélisations sur des normes récentes montrent qu’elles sont encore insuffisantes pour résister à un ouragan de catégorie 5.

Les caractéristiques techniques de l’énergie éolienne en font une des sources d’électricité les plus exposées à une modification du climat. Mais l’économie du secteur contribue aussi à accentuer cette vulnérabilité : très concurrentiel et anticipant une baisse régulière des coûts, les marges y sont calculées au plus juste.

Dans ce contexte les implications d’un aléa climatique sur la viabilité financière des projets peuvent être importantes or, selon une revue de littérature de 2019, elles sont encore très rarement étudiées…

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Mieux évaluer les risques climatiques sur la durée de vie des projets est évidemment dans l’intérêt des développeurs et des financeurs. Mais, à mesure que la part de l’éolien grandit dans les mix électriques, cela devient aussi une nécessité pour le système électrique dans son ensemble. Comme l’ont déjà fait ceux de l’hydroélectricité, les représentants de la filière éolienne devrait se saisir rapidement de ce sujet.

 

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • Pour autant que je puisse juger la pertinence des éoliennes, et très honnêtement, je ne suis pas très « pointu » sur le sujet, ce n’est absolument pas mon domaine d’excellence, la lecture de cet article qui sera complètée par la lecture des liens accessibles m’a appris beaucoup de choses que je pressentais seulement comme peut le faire tout observateur extérieur à la polémique. La résilience est certes un mot un peu trop à la mode à mon gout, mais ce type d’étude doit s’appliquer sur tous les moyens de production d’électricité mais aussi de distribution d’électricité bien entendu. Quid de la résilience des réseaux électriques en particulier lesquels peuvent apparaitre comme le maillon faible ce qui semble se confirmer à chaque évènement climatique sortant de l’ordinaire. Je suis preneur de toute information sérieuse dans ce domaine.Mais j’ai la certitude que jamais sans doute avec autant de pertinence, la résilience est un facteur déterminant à considérer dans tout projet de production d’électricité et intuitivement, je reprends à la première occasion offerte l’expression qui a eu beaucoup de succès pendant la dernière grand crise pétrolière mondiale entre 1973 et 1985: « Small is beautiful ». et j’ajoute pour être clair : « Quoi qu’il en coûte ! »

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    • Je suis toujours extrêmement étonné de voir éoliennes et les panneaux photo voltaïques considérés comme des énergies sur lesquelles nous puissions construire des plans fiables pour alimenter notre réseau électrique, compte tenu de leur intermittence.
      Aujourd’hui, lorsque ces installations ne sortent pas de puissance, nos centrales nucléaires fournissent la puissance nécessaire, ce qui veut dire que lorsque vent et soleil viennent, EDF pourrait à coût marginal quasi nul fournir la puissance, sans CO2.
      Elles sont donc strictement inutiles.
      Demain, si on laisse tomber le nucléaire jusqu’à 50% (hélas !), ces centrales travailleront en fond et ne seront plus disponibles comme back-up d’éoliennes en mal de vent.
      Et on construira des centrales à gaz d’égale puissance pour leur sauver les meubles.
      Et comme les taux de charge de l’éolien se situe entre 25 et 40%, et 15% pour le solaire, nous aurons le complément (entre 75 et 60%, 85% pour le solaire) produit par les turbines à gaz.
      En clair, le système sera un ensemble de centrales à gaz, aidé de temps en temps par des éoliennes et des panneaux solaires leur servant de justificatif et de cache sexe.
      Quelqu’un pourrait-il m’expliquer l’intérêt de ces sources intermittentes génératrices de CO2, en place de conserver comme actuellement 70% de nucléaire ?

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    • Cochelin, vous ne comprenez toujours pas ou faites semblant de ne pas comprendre (signe de mauvaise foi) que tant que la répartition des éoliennes sera aussi déséquilibrée qu’elle l’est en France avec plus de 60% des éolienne sur une seule petite fraction du territoire les productions éoliennes n’ont aucun rapport avec ce que l’on peut attendre de cette solution et ne donnent que l’état du vent dans les hauts de France et le Grand Est, loin d’être représentatifs de l’ensemble de la France.
      Mais si vous voulez continuer à faire du lobbying anti renouvelable je serai toujours là pour contrer vos mensonges, et avec des arguments, pas avec des opinions.

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        • Il y a de quoi rire avec cette « ÉTUDE » de ce nouveau lobby anti eolien du  » Morvant en colère » constitué d’une poignée d’agitateurs qui se sont improvisés spécialiste malgré leur ignorence qui domine de beaucoup leur compétence.
          Ce qu’ils annoncent et tellement grotesque qu’il n’y a que des naïfs de votre espèce pour y ajouter foi.
          Les véritables études sur le foisonnement sont faites par des organismes d’une autre stature et rapportent autre choses que des gribouillis superposés sans rapport avec la notion de foisonnement et dont le seul but est d’impressionner le gogo en lui donnant l’impression qu’il s’agit d’une étude scientifique. Cochelin vous êtes bien trop loin de ce milieu pour avoir même la capacité à différencier une intoxe d’une analyse rigoureuse.

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        • depuis plusieurs mois il y a un manque de vent sur toute l’Europe ce qui dément les élucubrations de ROCHAIN , troll de service, avec son foisonnement foireux , qui ne changerait rien § Cochelin ne perdrez pas votre temps avec Rochain qui est dans la dissonance cognitive a un niveau grave de grave !

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      • tiens le troll ecologlinglin est de retour ! et pas trop agressif pour une fois , par contre des milliers de parcs eoliens ! MDR quelle ineptie , quand il n’y a pas de vent cela ne change rien c’est pourtant facile a comprendre , mais pas pour Ronchain ! indécrotable ! ah il a oublié de mentionner les centrales musculaires ( groupe de vélos branchés sur les alternateurs !

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        • Bien sur c’est moi qui insulté… Mais il faut être bien niais pour croire que quand il n’y a os de vent au bout de son nez c’est qu’il n’y en a nulle part sur la planète. C’est à ce genre de conviction que l’on reconnaît les intelligences aiguisées.

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          • Bof, mais le fait que la puissance des éoliennes varie comme le cube de la vitesse du vent, en plus de la possibilité d’avoir un bon anticyclone sur toute l’Europe, rend le foisonnement inopérant, et vous le savez bien.
            Et, imaginons qu’un pays ait localement un bon vent, on peur r^ »ver, il va conserver son énergie pour lui, pas le dispatcher par petits bouts aux autres pays.

    • reponse a Cochelin

      effectivement l’Allemagne a augmenté sa consommation de charbon en 2021 pour pallier aux déficiences de l’éolien ( manque de vent sur toute l’Europe ce qui prouve une fois de plus son aspect intermittent et non pilotable ( Oh cela ne vas pas plaire au troll Rochain )

      source :Le charbon principal contributeur du réseau électrique allemand en 2021
      Au premier semestre 2021, le charbon est devenu le principal contributeur du réseau électrique allemand, représentant 27% de la production. Des chiffres qui crispent le gouvernement, qui a récemment annoncé sa volonté de sortir de la production de charbon d’ici 2030.
      Par A.D. – 15 sept. 2021 à 18:46 | mis à jour le 15 sept. 2021 à 18:47 – Temps de lecture : 2 min

      https://www.vosgesmatin.fr/economie/2021/09/15/le-charbon-principal-contributeur-du-reseau-electrique-allemand-en-2021?fbclid=IwAR3yQoFpiK5V5rQxaiAFhtHCQ3ZuGvmcKJr-KUyMl_Cr37gWY4CC1cJrlk8

      Bien que l’Allemagne cherche à stimuler ses énergies renouvelables, c’est le charbon qui est devenu, au premier semestre 2021, le principal pourvoyeur du réseau électrique. En parallèle, la contribution de l’éolien s’est effondrée par rapport à l’année précédente, passant de 29% à 22% selon un rapport du Federal Statistics Office (Destatis).
      Des chiffres qui font grincer des dents dans un pays qui a voté en juillet 2020 la sortie définitive de la production d’électricité au charbon, avec un calendrier établi et la fermeture progressive des centrales d’ici 2038. Le gouvernement avait précisé vouloir examiner à intervalles réguliers l’état de l’approvisionnement et, en cas d’évolution positive, avancer la fermeture à 2035.
      Depuis 2013, la production de charbon anthracite était pourtant en baisse selon les chiffres de l’organisation allemande AG Energiebilanzen. Tout comme le nucléaire depuis 2014 et le lignite, un autre type de charbon, depuis 2018. A l’inverse, les énergies renouvelables ont fortement progressé en l’espace de 20 ans, en passant de 120 TWh (térawatt/heure) en 2001 à plus de 242 TWh en 2019.
      Selon les experts, la baisse significative de l’éolien lors de ce premier semestre serait à mettre sur le compte de la météo et du manque de vent de janvier à mars, qui a fortement réduit la quantité d’électricité produite par les éoliennes allemandes.
      Une production qui pèse lourd
      L’exploitation du charbon est au cœur de l’échiquier politique en Allemagne, avec les élections fédérales qui approchent (le 26 septembre). Selon le quotidien Handelsblatt, le gouvernement envisage d’avancer la date de sortie de l’exploitation du charbon à 2030, après que la Cour constitutionnelle a déclaré que les politiques environnementales précédentes étaient insuffisantes.
      Mais l’Allemagne est historiquement marquée par sa production de charbon : cette dernière a été à la base de l’ascension industrielle allemande au 19e siècle. Certaines régions, comme la Rhénanie-du-Nord, possèdent de nombreuses mines de lignite et de charbon et pèsent lourd dans le PIB du pays.

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  • Il est regrettable qu’un article consacré à l’énergie du vent ne parle pas du foisonnement qui est un des principaux critères de la distribution des vents en France et donc de son intérêt.

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    • Il ne parle pas du foisonnement car il sait que le rôle qu’il peut jouer est quasi nul sur l’ensemble de notre pays, et encore plus de l’Europe.
      Et vous le savez bien, puisque vous êtes parfaitement compétent, monsieur le gazier.

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  • Et si un foisonnement existait, cela nécessiterait de grandes quantités de lignes électriques (HT ou THT selon la puissance transportée) pour relier (et répartir les productons) tous les parcs éoliens au réseau national ou international que vous rejetez la plupart du temps.

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    • Eh bien non Cochelin, foisonnement ne veut pas dire  » Rien partout sauf à un petit endroit ». Un foisonnement typique c’est façade Atlantique ou côtes nord ou vallée du Rhône, c’est à dire toujours une longue distance interconnectée à de nombreux endroit au réseau par les milliers de sous-stations partagées RTE/ENEDIS qui existent donc déjà à travers les 105000 Km de ligne THT de RTE.
      Étant données votre incompétence notoire en ce qui concerne tant l’électrotechnique que les réseaux je vous suggère de vous abstenir de faire des diagnostics de faisabilité ou non dans ce domaine et de laisser ce soin aux professionnels.

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  • Quelle rigolade quand on se croit un spécialiste de tout (l’astrophysique, les centrales nucléaires, les éoliennes, les PV, les réseaux électriques, les ressources minérales, le foisonnement du vent, ……) sans avoir jamais travaillé dans ces spécialités et se définir comme un professionnel ! Ce monsieur est atteint d’ultracrépidarianisme mais ne le sait pas, c’est pourquoi il insulte tous ces contradicteurs. Je lui trouve une certaine ressemblance avec cet orgueilleux Raoult . Ne le laissons pas envahir les forums sur l’énergie.

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    • Quand on n’est que spécialiste de la bave de crapaud on passe sont temps à devinez quoi ?
      A baver sur ceux que l’on ne peut pas contredire avec des argument qui soient autre chose que des opinions….. sur celui sur lequel on bave.

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  • Rochain en est à inventer n’importe quoi pour discréditer ses contradicteurs et un organisme d’études sérieux, partenaire de l’U.E. : https://cereme.fr/2020/11/03/xavier-moreno-les-raisons-de-mon-engagement/
    Rochain prétend, mieux que quiconque et surtout que RTE, que les réseaux actuels sont capables de transporter autant d’électricité qu’il est possible sur une longue distance, sans pour cela renforcer le réseau existant. Et que, pour lui, RTE s’amuse à « cramer du gaz » pour le plaisir alors qu le pays est en situation d’exporter.

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    • Ah ? Parce qu’on ne crame pas de gaz ?
      Toute la journée 7 GW en continu et même 24h/24 maintenant…. de mieux en mieux, et c’est certainement parce qu’il n’est pas chère en ce moment sans doute !

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    • Le Cérémé : Le Cérémé, Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique, a été créé par un groupe de personnes, citoyens actifs !

      Voilà ce que c’est votre cercle de scientifiques autoproclamé…. un groupe d’activistes qui a, comme vous et la bande de perroquets qui sévi sur les forums liés à l’énergie, décidé qu’ils avaient raison et nient les évidences des statistiques officielles, et des études réalisées par les spécialistes du domaine.

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  • Si l’éolien exige une distribution généralisée sur nos sites naturels ou culturels , sans oublier la distance grotesque de 500 ;m.entre une machine de 200 m. de haut et un point sensible du territoire, on peut s’attendre à la révolte des populations .
    L’électricité n’ a pas tous les droits dans un pays démocratique .

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    • Si c’était vrai il n’y aurait pas 300 000 pylônes pour déflorer tous ces magnifiques paysages qui l’étaient déjà bien avant d’ailleurs !

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    • RTE ne veut que profiter d’un existant apparu à la suite d’une erreur il y a 60 ans, une arrête de collecte de 105000 Km qui zèbre la France pour récupérer les productions électriques de quelques points essaimés sur le territoire et les décharger dans quelques milliers de poste de jonction d’ENEDIS chargé de les répartir entre des millions de consommateurs.
      Si chaque parc éolien que l’on pourrait construire le long des cotes éparpillait sa production sur la cote juste en face dans un point de jonction du réseau maillé souterrain couvrant le territoire, cette énergie arriverait de toute la périphérie du pays, et partout, par des milliers de lignes joignant le maillage intérieur, y rejoignant les milliers de parcs terrestres éolien, PPV, centrales à gaz de méthaniseurs, pyrogazeificateurs et d’autres encore, hydroliennes de rivières et hydroélectricité, bref, un système de production et distribution de l’énergie électrique entre 10 et 100 fois moins visible que ce qu’il est aujourd’hui et infiniment plus robuste.

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      • Messieurs, vous constaterez que Rochain aujourd’hui, est dans un bon jour, on ne l’a pas énervé et il nous sort un discours parfaitement intelligent. Donc Serge, si même moi, vous m’enervez souvent, je dirais comme Voltaire : « Je ne suis pas toujours d’accord avec vos propos, mais je me battrais pour que vous puissiez vous exprimer ». En opposition totale avec l’intolérance qui s’exprime parfois sur ces colonnes où je viens personnellement avec bonheur pour recueillir ou délivrer la connaissance.

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      • Sauf que cela n’existe nulle part dans un pays de surface et de population comparable à la France. Et nulle part en projet. Tout ce que vous proposez n’est que du rêve, mais cela fait du bien de rêver.

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  • Non Cochelin, le rêve c’est le nucléaire qui s’est même transformé en cauchemar pour certains.
    Et il est peu de chose aussi stupide que de dire que si quelque-chose n’existe pas encore, c’est que ça n’existera jamais.
    Faut il être naïf, pour ne pas dire plus, pour croire que l’on a atteint la perfection depuis toujours.

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    • en terme de dangerosité des energies cela se mesure en nombre de morts par TW ( terawatts = milliard ) et c’est l »‘énergie nucléaire qui a le plus faible ratio , le charbon ayant le plus haut
      donc les chiffres démentent votre phobie du nucléaire

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      • Ce ne sont pas vos chiffres (inexistants par ailleurs, et simplement sortis d’un colportage) qui démontre quoi que ce soit et surtout pas une supposée phobie du nucléaire dont je serais l’objet.
        Votre nombre de morts nucléaires pourtant ultra manipulés et cachés ne sortira pas vivant d’une comparaison avec le nombre de morts de l’éolien et du PPV réunis, pour une production mondiale d’électricité très voisine.
        Mais votre mauvaise foi éclate quand vous ne l’opposez qu’à la production minière du charbon que personne ne défend ici d’après les divers message échangés…. pourquoi comparer le nucléaire au charbon et en tirer la conclusion que les renouvelables ne sont pas la bonne solution comparé au nucléaire ? Croyez vous vos colistiers assez bêtes pour se laisser berner par les gros sabots de vos arguments ?

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      • Phobie du nucléaire en tant que concurrent du gaz qu’il aime tant ?
        L’intérêt des gaziers pour l’éolien provient du fait que, derrière tout éolien intermittent se câche des centrales à gaz pilotables.

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  • et le danger des eoliennes

    Dans le zoom, ce mercredi, France Bleu Pays d’Auvergne vous raconte l’histoire de Laurent Mège. Il élève des vaches laitières à Tortebesse, dans le Sancy. Or, son troupeau meurt à petit feu : en quatre ans, il a perdu 152 bêtes. Il accuse les éoliennes installées dans le secteur : 18 en tout, dont trois sur la commune de Prondines, à 500 mètres de sa maison. Le Mouvement de la Ruralité, qui le soutient, a lancé une cagnotte Leetchi pour financer le déménagement de son troupeau et démontrer que les éoliennes sont à l’origine du problème. Reportage de Dominique Manent.

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    • Un journaliste à la recherche du sensationnel, du scoop, et intéressé uniquement à faire le buzz n’a jamais fait la réalité.
      Mais le bon public naïf et franchouillard adore ces histoire de grands méchants loups et de pauvres veuves et orphelin dont il participe à la défense pas son indignation à la lecture de ces contes de féées et de sorcières. Le brave auquel il s’identifie prend la défense du faible….. que c’est beau, et tant pis si cette histoire est inventée de toutes pièces à partir du décès d’une vache morte d’une des maladie bien connue des vétérinaires, alors que cette pauvre bête avait déjà contaminé deux ou trois de ses voisines à l’étable.
      Quand l’affaire a été élucidée par le collège de vétérinaires appelés à la rescousse par celui qui avait constaté les décès le silence de la mort s’est abattu sur l’information car il était déjà trop tard, le reportage était bouclé et pas question de ne pas le passer à l’antenne, trop cher de s’assoir dessus ! Comment, passer un démenti ? Vous n’y pensez pas mon bon Monsieur, il en va de notre crédibilité. De toutes les façons le bon peuple oubliera et ne réclamera pas l’épisode numéro deux où la justice se sera exprimé condamnant les dites éoliennes à la prison à vie pour meurtre.
      Mais comme dit le proverbe, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose, et ce n’est pas les naïfs supporter du nucléaire qui manques pour en tirer un certains profit, notamment sur les forums opposant les partisans des renouvelables et du nucléaire.
      La preuve ? Vous l’avez ici, et d’ailleurs, c’est tellement vrai qu’il n’y a qu’à Tortebesse dans le Sancy que les éoliennes sont ruminanticides.

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      • @rochain, la relation avec vous atteint alternativement des sommets d’intelligence et des abimes de conneries et c’est extrêmement déstabilisant. Vous semblez confondre Cyril Hanouna et Elise Lucet, et c’est réellement tres tres grave et presque pathologique si vous le permettez. Et comment dire, à désespérer de la race humaine. Elise Lucet sur une chaine publique faisant du buzz et Cyril Hanouna prêchant la pure information destinée à tirer les gens vers le haut. Inversion complète des valeurs ! Quelle confusion ! Incapable de discerner le blanc du noir, le gris clair u gris foncé, parti pris pour l’oligarchie et mort à la journaliste qui en a bien plus que bien des hommes (et elle n’est pas la seule). Sur ce coup là, mon cher Rochain, et je pèse le poids de mes mots (pas celui des images) vous êtes totalement à côté de vos pompes. Il se trouve voyez vous que j’ai été tout naturellement en contact avec le groupe PAPREC, l’industriel blanc de chez blanc (!?) dont vous parlez et je peux donc vous confirmer que je n’en conserve pas un excellent souvenir. C’est l’homme de devoir et d’honneur qui s’adresse à vous, et je puis vous donner les détails car contrairement à beaucoup, j’ai 76 ans, la compétence qui en découle, et surtout, surtout, des valeurs incontournables qui guident tous mes actes et qui m’obligent à ne pas dire ou faire n’importe quoi. Si vous avez un minimum de respect pour ma personne, comme j’en ai eu pour vous en soulignant souvent la différence entre vous et un authentique connard et ce contre la tendance majoritaire de vos interlocuteurs, et ce par pure liberté de pensée et tolérance réunies, la même que celle de Elise Lucet au passage, sur ce coup là, vous vous comportez comme le dernier des cons. Et pour en venir à l’insulte, c’est que vraiment, vous l’avez bien cherché. Tres tres en colère !!!

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        • @Choppin
          Je ne regarde ni les émissions d’Elise Lucet ni celle de de Cyril Hanouna qui font le même métier « chasseur de Buzz et d’audimat »
          Ma religion est faite depuis longtemps sur les supposés informateurs qui n’ont cure de savoir si ce qu’ils montent en épingle à une chance d’être vrai ou pas, du moment que ça attire les foules.
          1) il est plus facile de monter une affaire de toutes pièces en annonçant des chiffres exorbitants mais que seul l’équarisseur du village pourrait attester, que de mettre en évidence que la cause du problème est bien celle que l’on désigne puisque cela se produit partout, soit à 8000 endroits différents en France pourtant silencieux.
          2) On attend toujours la démonstration de la cause à effet par une publication dans Nature, Science, ou autres publications à referees de ce cas d’école qui aurait du attirer l’attention d’une multitude de chercheurs en raison de l’importance d’une telle étude tant pour le développement de l’éolien que pour l’élevage…..mais là encore silence radio.
          3) Comme je le souligne dans un autre message on trouve toujours un redresseur de tords en embuscade pour souligner de couleurs rouge un accident tellement général qu’il contraste par sa colonne au milieu des 11 autres dont au moins une autre colonne est aussi contrastée par la couleur inverse mais n’a suscité aucune réaction de qui que ce soit pour mettre en avant le brillant avenir de l’éolien.
          Désolé Choppin mais sur ce coup là je me sens blanc comme neige et resigne et reresigne mon propos.
          Moi, à 80 ans, j’ai passé l’âge de plonger dans les mares boueuses et de me laisser emmener en bateau sur la gadouille de la désinformation.

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    • je la mesure tous les jours et j’essaie de rester, pas toujours facile, au niveau.

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  • Il est étrange de constater qu’aucun article ne soit paru après les mois d’avril et mai se demandant avec malignité si l’abondance du vent n’était qu’un évènement fortuit où le prélude à un avenir qui pouvait tabler sur un vent permanent et puissant.
    Et d’enchainer sur des analyses locales soigneusement choisies, comme ici, où le constat apparaitrait aussi comme sans appel montant en épingle une ou deux provinces chinoise ayant été particulierement ventée depuis quelques années, et une ou deux ailleurs dans le monde, soulignant ainsi que le phénomène probablement du au changement climatique était planétaire ……
    L’opportunisme montre une fois de plus sa puissance de persuasion, surtout lorsqu’il est suivi d’une manipulation de l’information.

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  • Personne ne défend le charbon ici mais on ne peut que constater qu’en France, en Allemagne et dans quelques autres pays, le charbon supplée, en partie, la faiblesse de l’éolien. Comment feront ces pays après la fermeture de ces centrales ? https://app.electricitymap.org/map Ceci après la COP 26 qui veut mettre fin au charbon et n’y arrivera probablement pas.

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    • Nulle part dans tous les pays que vous citez et pas plus dans tous ceux que vous avez oublié le charbon supple aux faiblesse de l’éolien. Le charbon suppléant déjà aux faiblesses du nucléaire dans tous les pays qui en étaient équipés, et cela bien avant l’apparition de la première éolienne. En fait depuis que l’éolien est apparu on recours seulement de moins en moins au charbon.

      Cette façon d’écrire l’histoire d’une évolution, propre aux nucleophiles, est caractéristique de la progression des dogmes dans les populations de faible niveau de compétence. Et il faut bien en convenir, de faible niveau d’intelligence, incapable de se positionner sur des points de vues antagonistes dont il faut soupeser la valeur des arguments contradictoires.

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      • Il semble quand même que les variations de l’éolien est plus conséquent que les variations du nucléaire. Et le recours plus faible au charbon grâce à l’éolien est visible au fil des ans (et là je suis d’accord avec vous), mais persiste encore fortement à certaines périodes de l’année, et ces jours-ci entre autres. Ces évidences sont nettement visibles sur electricitymap au quotidien, ce qui nous ramène à la réalité et non à l’idéologie.

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        • Ravalez votre citymap qui ne ramène qu’à vos fantasmes, car citymap ne connait pas le principal de cet aspect du problème….. mais vous, vous êtes impardonnable depuis el temps que je vous le répète. Les éoliennes des Hauts de France et du Grand Est ne sont pas chargés à eux seul d’équilibrer les défauts de production de l’ensemble de la France nucléaire. Eh oui, ces jours ci-Cochelin il n’y a pas eu beaucoup de vent dans le Nord-Est, et cela ne va pas s’arranger, du moins jusqu’à mardi inclus. En revanche toutes les côtes sont copieusement arrosées d’un vent entre 25 et 36 Km/h l’idéal proche du meilleur régime, malheureusement pas une seule éolienne le long de ces 3000 Km de côtes, et cela est vrai depuis plusieurs mois, y compris au mois de septembre où le graphique bidon de l’article ci-dessus n’est pas représentatif du vent mais probablement la mesure de la production éolienne. (J’ai l’enregistrement de la carte des vent depuis le début de l’année et je peu le prouver….. météo-France aussi !)
          Et du vent sans éoliennes ça ne produit pas beaucoup !

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          • Vous ne vous êtes pas apperçu que l’éolien en Bretagne et Pays de Loire (non loin de la côte) ne produisent que très peu et que c’est le charbon à Cordemais (et un peu de gaz à Montoir) qui compense cette faiblesse. https://www.rte-france.com/eco2mix/les-donnees-regionales#production-detaillee Alors qu’en Aquitaine et Normandie, Auvergne Rhône Alpes, Centre Val de Loire, le nucléaire suffit en grande partie. En PACA c’est le charbon, et en ïle de France, c’est le gaz qui compense cette faiblesse de l’éolien.

          • Toujours à bétonné à coté de la plaque Cochelin, vous ne vous êtes pas aperçu que Bretagne et pays de Loire ont toutes deux 5 fois moins d’éoliennes que les Hauts de France ?
            Vous démontrez simplement en permanence que quand il n’y a pas d’éoliennes la production éolienne est nulle même quand il y a du vent !
            Vous semblez vraiment irrécupérable Cochelin ?

          • Peu importe la quantité. Le facteur de charge n’est pas brillant et même en multipliant par 10 les éoliennes, vous n’irez pas loin pour répondre à une demande qui est appelée à croître significativement. La variabilité est forte et il faut bien la compenser. Sortez de votre aveuglement !

          • Peu importe la quantité ?
            Voyons l’éolien n’est pas une solution, puisqu’une éolienne ne suffit pas à fournir l’électricité dont à besoin le pays.!
            Et ce zozo me dit de sortir de mon aveuglement ! Il faut quand même oser, non ?

          • Oui, c’est très nettement supérieur aux prévisions… Pas mal pour n’avoir qu,’une seule façade maritime.!

          • Rochain est ainsi satisfait d’une production de 1 à 8 % du nominal. C’est mal parti pour un approvisionnement exclusif à partir de renouvelables comme il est proposé plus haut. Et avec la conversion de tous les usages à l’électricité, …

          • Pour qui sait de quoi il parle, c’est-à-dire surtout pas Cochelin, être à 7 ou 8% du nominal dont la normal est de 26% en France en 2020 ce n’est être qu’au voisinage du 1/3 de l’attendu dont il faut comparer ce qu’il est en nombre de jours par an, en regard des jours où il est 75% du nominal, c’est-à-dire à trois fois ce qui est attendu. L’écart entre la droite de régression de cette distribution et la droite du besoin permet d’estimer ce qui devra être fourni par les autres moyens de production. C’est à dire les autres variable comme le solaire sur lequel il faut disposer de la même statistique d’écart au besoin. Ces écarts au besoin fournissent le productions que devront assurer les renouvelables pilotables dont vous connaissez déjà la liste depuis que je vous la donne.
            Dans le domaine des incongruités sur lesquelles vous vous basez vous devriez être horrifier, et à plus juste raison, de voir que 30% des réacteurs nucléaire sont inutilisables en l’état à cette époque de l’année où le besoin devient de plus en plus pressant nous ayant contraint à recourir massivement au gaz depuis le début du mois, et ce n’est même pas à cause du manque de souplesse devant le problème du suivi de charge qui lui se traduit par de grandes variations dans la contribution de l’hydraulique et du gaz, mais un recours permanent, les réacteurs étant inutilisables faute de pouvoir réguler la réaction en chaine pour la plupart de ceux qui sont arrêtés, ni en panne ni en maintenance, mais nécessitants des rechargements de combustibles pour rééquilibrer les quantités actives et neutrophages et en attente de ces opérations délicates et longues. Aujourd’hui c’est le gaz qui sauve la situation d’instabilité du nucléaire.

          • Concernant les 1 à 8 % dont je parlais, ce n’était pas du facteur de charge annuel (en forte baisse cette année) mais de la situation de ces derniers jours, dont la compensation se fait majoritairement par du charbon et minoritairement par du gaz. Heureusement que leur parc nucléaire fonctionne actuellement à 100 % de sa capacité (avant de le fermer en 2022) ! RWE a annoncé devoir fortement investir dans les années à venir dans l’éolien et le gaz pour compenser la fermeture de centrales charbon et nucléaire.

          • J’avais bien compris de quoi vous parlez, et j’ai répondu en conséquence mais vous, il est claire que vous n’avez PAS compris.
            Pendant que j’y suis actuellement c’est 11 réacteurs qui sont en incapacité sans être en panne. Mais trois sont vraiment en panne !

          • Mais leurs parcs éoliens et solaire PPV sont presque totalement en panne, et les parcs charbon et gaz à des niveaux record ! Qu’en dites-vous?

          • J’en dit que j’attends que vous me posiez la même question quand l’ensemble du parc fournit 100 % de sa puissance maximal.
            De la même façon je ne vous demande pas ce que vous en pensez quand 11 réacteurs qui ne sont pourtant pas en panne sont incapables de produire et qu’on les remplace par 18 GW d’hydraulique et de gaz bien que comme vous le dites celui ci soit particulièrement couteux
            .

          • Cochelin 18.11.2021 : Les parcs éolien et solaire PPv ne sont jamais à leur maximum. Et même très loin.
            Une fois de plus votre pifomètre que vous opposez volontiers aux études scientifiques (quelle prétention !) vous induit en erreur.
            Il arrivera même que l’ensemble des parcs offshores soient en même temps quelques jours par an à leur maximum. C’est ici : « A l’opposé, les épisodes où le parc cumulé atteint 100% de sa puissance se limitent à qq jours dans l’année. »
            https://participons.debatpublic.fr/uploads/decidim/attachment/file/438/Contribution_8-EngieGreen.pdf

          • 50 ans pour arriver à même pas 80% de notre énergie en nucléaire, et le Danemark, puisque vous référez à ce pays c’est même pas 30 ans pour passer de 90% à moins de 11% de charbon… et dans le même temps passé de 17% à 78 % de renouvelable…. Le rêve comme vous dites est loin d’être inaccessible, il est même inéluctable et vous devriez déjà être en train de ravaler votre venin devant ce palmarès.

      • C’est vrai que, à cause de la pression des écologistes anti nucléaires (car il existe des écologistes devenus pro nucléaires, comme Brice Lalonde), nous avons retardé la construction de nouveaux réacteurs.
        Et c’est bien pour ça qu’il devient urgent de lancer un plan d’une quarantaine de centrales, et dès que possible en surgénération.

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  • Choppin Un commentaire « phylo »
    Rappelez vous ce je vous avais déjà dit : « faits du bien à un baudet (rochain) il tourne son cul et fait un pet ». Et c’est pas la première fois que cela vous arrive. Ce qui vs met « très très en colère » au point de l’insulter !
    Il ne faut jamais traité avec l’ennemi qui ne pense qu’à lui et à son égo sous couvert d’écologie comme le sont tous les « progressistes ».

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    • Oui, Michel, belle leçon que je retiendrais. ma grand-mère disait en pareille circonstances la même chose en un peu plus trivial (agricultrice et entrepreneur, ma grand-mère, une femme puissante comme on dirait aujourd’hui) : « Fais du bien à un vilain, il te chie dans la main. »
      Mamie, je t’embrasse tendrement.

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      • Quelle chance d’avoir connu ses grands parents et bénéficier de leur sagesse et de l’obligation de n’avoir à épouser leurs conviction….. Quoi qu’il en coûte.

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  • il faut aussi parler des problèmes de santé des riverains des eoliennes , animaux de ferme et humains malades

    Troubles de sante éoliennes condamnation de l’exploitant

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/des-eoliennes-du-parc-regional-du-languedoc-roussillon-nefastes-pour-des-habitants-du-tarn-1635933761?fbclid=IwAR0uxBFSjYtYxWXIBw7Q-f2ivdPo5n8Gzttcdm3tY8rPhe8Rm3K6r-knq4k

    C’est une première en France : la cour d’appel de Toulouse reconnait que des éoliennes installées près d’une habitation dans un village du Tarn à la limite de l’Hérault sont nocives pour la santé. L’exploitant a été condamné à indemniser les riverains à hauteur de 128.000 euros.
    Eoliennes installées sur les hauteurs de Fontrieu dans le Tarn
    Eoliennes installées sur les hauteurs de Fontrieu dans le Tarn © Radio France – Stéfane Pocher
    « C’est un soulagement. Vous n’imaginez pas. Notre joie est immense. Notre souffrance est enfin reconnue après tant d’années de procédure judiciaire. » Christel et Luc Fockaert savourent ce qui leur paraissait impossible il y a encore six ans. Ce couple de Belges vient de gagner en appel contre les exploitants d’un parc éolien installé sur les hauteurs de Fontrieu, dans le parc régional du Haut Languedoc.
    Des éoliennes nuisibles pour les riverains
    Les nuisances sonores et visuelles dégagées constituent un trouble du voisinage mais ont aussi un impact nocif sur la santé. Voilà ce que dit l’arrêt prononcé le 8 juillet 2021 par la cour d’appel de Toulouse. La souffrance dénoncée et la dévaluation de la maison des Fockaert sont reconnus en appel, ce qui n’avait pas été le cas en première instance. « C’est inédit en France sur le plan sanitaire » précise Alice Terrasse l’avocate des plaignants.
    Les éoliennes ont été installées sur les hauteurs de Fontrieu en 2008 sur un terrain communal. Du village, l’équipement est invisible, mais le bruit est perceptible pour les plus proches riverains en fonction de l’orientation du vent dominant (nord-ouest) et de la puissance des éoliennes installées sur des têtes rotatives. Les lumières blanches, agressives de jour comme de nuit suite à un dysfonctionnement technique ont été remplacées par un éclairage rouge dès 2015. C’est à dire, sept ans après leur mise en fonctionnement.
    « Nous avons passé des heures à tenter de joindre un technicien. Personne ne répondait. Nous avons été abandonnés à notre sort », expliquent-ils. L’éolienne la plus proche se trouve en effet à 700 mètres de leur habitation.
    En 2015, les plaignants décident de quitter le corps de ferme acheté en 2004. L’habitation avait été rénovée et en partie transformée en gîte.  »Vivre ici, était devenu insupportable. Les premiers symptômes ne sont pas apparus immédiatement » précisent Christel et Luc.
    Maux de tête, vertiges, fatigue, acouphènes, tachycardie, perte de connaissance
     »Notre calvaire est enfin reconnu. Nous espérons que cette victoire donnera du courage à d’autres victimes »- Chritelle et Luc Fockaert.
    En première instance, ce couple a été débouté par le tribunal de Castres début 2020. Christel et Luc réclamaient 350.000 euros de dommages-intérêts. Les juges reconnaissaient à l’époque les nuisances sonores, mais pas de manière anormale. La cour d’appel de Toulouse n’a pas la même lecture des expertises réalisées : elle reconnait la réalité d’un syndrome des éoliennes, entraînant une altération de l’état de santé, défini d’ailleurs par l’OMS comme un état de bien-être physique mental et social.
    Maux de tête, nausées, saignements de nez ou encore troubles du sommeil : la liste des symptômes associés aux éoliennes est longue, selon des riverains. Le syndrome des éoliennes est une maladie non reconnue comme telle, mais qui impacte les personnes vivant à proximité. En France, la distance entre habitations et éoliennes est fixée à 500 mètres.
    Le syndrome des éoliennes toucherait de plus en plus de personnes vivant à proximité d’éoliennes
    Le parc régional du Haut Languedoc est le parc le plus impacté en Occitanie par ces équipements. L’autorisation porte sur 300 ouvrages au grand maximum, 80 % des équipements ont été installés. Les préfets de l’Hérault et du Tarn se sont engagés à ce que le seuil ne soit pas dépassé, assure Emmanuel Forichon, représentant dans le Tarn du collectif Toutes nos Energies, opposé à la prolifération de l’industrie éolienne dans les territoires ruraux.
    « Il faut que les pouvoirs publics aient une vraie prise de conscience. Ils ne peuvent pas être toujours dans le déni. Les éoliennes sont source de nuisances sonores et visuelles. Et aujourd’hui, le tribunal le confirme, elles ont un impact sur la santé. »

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    • C’est la première fois qu’un juge de cour d’appel se substitut à une étude scientifique pour décréter qu’il y a un lien entre le mal être que disent ressentir deux personnes et une éolienne située à 700m.
      Et c’est aussi la première fois que je lis une bonne vingtaine de messages tous plus longs les uns que les autres, parlant de cette incongruité alors que je n’avais lu aucun message de victoire de qui que ce soit lorsqu’ils ont été déboutés de leur demande en première instance.
      Pas plus que je ne lis de messages victorieux pour tous les plaignants par centaines contre les éoliennes qui sont déboutés de toutes ces affaires qui encombrent les tribunaux.

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    • Lumières blanches / rouges : c’est la réglementation qui a changé.

      Certains accusent les éoliennes de tous les maux, mais c’est une grave erreur.
      Ignorantus, ignoranta, Ignorantum

      Maux de tête : justement, le poumon
      vertiges : le poumon
      fatigue : le poumon
      acouphènes : le poumon
      tachycardie : le poumon
      perte de connaissance : c’est du poumon que vous êtes malade.

      (Molière pouvait-il soigner El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha ?)

      Faut-il le redire ?

      L’Académie de médecine a fait des progrès en onze ans. Son avis de 2017 est beaucoup plus intéressant.

      Rapport de l’Académie de médecine du 9 mai 2017, adopté avec 92 voix pour, 1 voix contre et 4 abstentions.

      Citation (III-3 – Les facteurs psychologiques) :

      « Toute nouvelle technologie charrie son lot de peurs et de fantasmes et peut fournir une explication rationnelle à des troubles fonctionnels pré-existants. Une étude scandinave montre en effet qu’en l’absence de tout environnement nocif un nombre significatif d’individus se plaignent de symptômes divers (gastro-intestinaux, musculaires, névralgiques, etc.) [32,33].

      – L’effet « nocebo »

      Il s’agit de l’inverse de l’effet placebo, consistant en l’induction psychologique d’une douleur ou d’une doléance [34]. Cet effet semble bien pouvoir s’appliquer aux infrasons. Une récente étude néozélandaise conduite en double aveugle a comparé les effets d’une exposition de 10 minutes soit à une stimulation placebo (c’est-à-dire au silence), soit à des infrasons, sur des sujets recevant préalablement une information soulignant soit les méfaits, soit l’innocuité de ces derniers. Seuls les sujets ayant reçu les informations négatives rapportèrent des symptômes, qu’ils aient été ou non soumis à l’exposition aux infrasons !!! [34,36,37]. Cette expérience souligne le rôle éventuellement négatif de certains médias et autres réseaux sociaux.

      En d’autres termes, la crainte de la nuisance sonore serait plus pathogène que la nuisance elle même. »

      Avis conforme à de nombreuses études dans divers pays.

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      • Ma chère Marguerite, je ne saurais trop vous encourager à lire cet autre rapport de l’Académie des Sciences :
        https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/20210614_avis_nucleaire.pdf
         » L’apport de l’énergie nucléaire dans la transition énergétique, aujourd’hui et demain »
        Espérant, si vous croyez à la science, vous faire changer d’avis.
        Quant à Monsieur Rochain, il connaît certainement car in est très compétent, mais ne s’y intéresse pas, les fournisseurs de gaz adorant les éoliennes derrière lesquelles ils se dissimulent.
        Pour les effets psychologiques, je ne sais comment vous appelleriez la hantise généré chez les Français par la peur d’accident nucléaires comme Fukushima.
        Normal, ils pensent que cette catastrophe a fait des milliers de morts dus à la centrale.
        Mais la vérité est plus simple :
        Morts dans la vague du tsunami : 21.000 noyés
        Morts dus à la centrale nucléaire : ZERO
        Cancers dus à la centrale : ZERO.
        Zut, on s’est fait enfler par les faux écolos anti nucléaires.

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  • comme le fait remarquer le meilleur expert français sur le transition energétique Jean Marc JANCOVICI
    « le débat nucléaire vs ENR est bien un débat pour l’essentiel à côté de la question climatique Remplacer une énergie sans émissions significatives de CO2 (le nucléaire) par une autre énergie sans émissions significatives de CO2 (les ENR) ne change rien aux émissions de gaz à effet de serre.

    https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/

    SA conclusion est sans appel pour l’éolien et le solaire

    Au bout du bout

    Décarboner l’économie est une impérieuse et urgente nécessité. Mais la seule chose qui est certaine, c’est que ce que nous sommes en train de faire en France au système électrique ne peut en aucun cas se revendiquer de ce domaine d’action, ni même d’une quelconque analyse rationnelle des risques. Cette dernière commanderait plutôt d’arrêter demain matin de mettre le moindre euro supplémentaire dans l’éolien et le solaire, qui en France vont déjà nous couter près de 100 milliards « pour rien » avec les installations déjà en place, pour tout mettre dans la « vraie » décarbonation.

    Ce qui doit recueillir notre financement, et d’urgence, c’est la rénovation du bâtiment, la modification des systèmes de transport, la baisse et la décarbonation des flux de transformation de matière (ce que l’on appelle « industrie » en général), la modification des systèmes agricoles, ou encore la création d’un enseignement et de règles économiques adaptés au monde en contraction que nous allons avoir, et non au monde infini dont nous rêvons encore. Il n’y a pas vraiment le luxe de perdre notre temps et notre argent dans des illusions !

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    • La dernière ânerie à laquelle se raccroche Jancovici

      La réalité c’est : on remplace du décarboné qui produit des déchets millénaires et dangereux par du décarboné qui ne produit pas de déchets millénaires et dangereux !
      Quels sont les ânes qui vont choisir l’ancien décarboné ? .

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      • Serge Rochain dit 14.11.2021

        La dernière ânerie à laquelle se raccroche Jancovici

        La réalité c’est : on remplace du décarboné qui produit des déchets millénaires et dangereux par du décarboné qui ne produit pas de déchets millénaires et dangereux !
        Quels sont les ânes qui vont choisir l’ancien décarboné ?  »

        Mais c’est faux, on veut remplacer du nucléaire ne produisant pas de CO2 et dont on sait parfaitement gérer les déchets par un pack « centrales à gaz plus éoliennes et solaire » dans lequel les centrales à gaz fournissent la très grosse majorité sur l’année et le CO2 correspondant.
        Et en conséquence, je fais partie des ânes.

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    • Les élucubrations d’un individu aux calculs de coin de table trafiqués, se basant sur des données vieilles de dix ans ou plus, arrangées pour la « démonstration » à atteindre, propagandiste rétribué du nucléaire peuvent-elles être d’une utilité quelconque ?

      Qui, de tous ces nucléophiles nous parlera du gros problème à venir du nucléaire, la limite d’âge technique de dizaines de réacteurs qui va se produire en moins de deux décennies ?

      Ce n’est pas avec un EPR2 prévu pour 2040 qu’ils feront l’affaire. Surtout avec un coût théorique à peine inférieur à celui de l’EPR.

      Pas d’argent à perdre avec le nucléaire, incapable de produire plus d’électricité dans le monde en 2019 et 2020 qu’il ne l’a fait en 2006.

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  • Rappel comparatif :

    La France et l’Allemagne se distinguent par l’organisation du transport et de la distribution d’électricité:

    Elle est centralisée en France suite à la loi de nationalisation de 1946 (création d’EDF), Conséquence Enedis ds notre pays couvre environ 95% du territoire.

    Elle est décentralisée en Allemagne où l’on compte quatre gestionnaires de réseau de transport (GRT) et plus de 800 gestionnaires de réseaux de distribution (GDR) En Allemagne, les enjeux techniques du développement des EnR sur les réseaux électriques sont particulièrement importants du fait :
    • de la répartition géographique des capacités EnR (éolien au Nord) et des centres de consommation historiques (au Sud ouest);
    • de la sortie programmée du nucléaire et du charbon (avec un nouveau back-up gaz);
    • de la situation du pays au sein de l’Europe.
    • de la gestion des congestions qui coûte cher aux GTR allemands. en effet, le développement des EnR et les retards accumulés dans les investissements en faveur du réseau ont conduit à une forte augmentation du volume de gestion des congestions en Allemagne: de 3 TWh en 2012 à 23 TWh en 2020 avec des coûts pour les GRT allemands à hauteur de 1,4 Mrd€.

    En France, la gestion opérationnelle des congestions reste encore à l’heure actuel un sujet épisodique sauf si décide de dépasser un certain seuil d’ENRi..

    Le dernier plan allemand de développement du réseau appelé NEP, publié en 2021 n’est pas encore validé par l’Agence fédérale des réseaux. Il fait état d’un besoin important de développement du réseau de transport avec des investissements estimés à 74,7 milliards d’euros d’ici 2035 (hors connections offshore).
    Cela fait beaucoup d’argent pour ce réseau auquel il faut encore ajouter le coût d’un nouveau back-up de centrales gaz (taxonomie) nécessaires pour compenser l’intermittence des ENR et éviter tout blackout en périodes hivernales…
    En persistant et en s’enferrant dans leur logique du 100% renouvelables très aléatoire, « tout cela coûte un pognon de dingue » aux contribuables allemands et européens.

    De par ce contre exemple allemand, on se rend compte que la France a de la chance, avec son nucléaire et son hydraulique qui lui procurent déjà 80% de son énergie (décarbonée), et n’a besoin que d’une part restreinte d’ENRi. Ce qui ne déstabilisera pas notre réseau qui fonctionne bien avec peu d’aléas.
    En clair grâce à notre acquis (qui n’est pas une erreur de 60 ans) cela peut économiser bien des dépenses inutiles et donc c’est tout bénéfice si on réfléchit un peu !
    Bonsoir

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    • et oui Michel la France a un grand atout avec sa production d’électricité grâce au nucléaire Notre meilleur spécialiste français Jean Marc JANCOVICI le démontre tres bien dans un de ses documents ( un peu long mais brillant )

      « Remplacer une énergie sans émissions significatives de CO2 (le nucléaire) par une autre énergie sans émissions significatives de CO2 (les ENR) ne change rien aux émissions de gaz à effet de serre. », et une ânerie

      donc il préconise d’arrêter de subventionner l’éolien et le solaire pour consacrer ces milliards gaspillés a l’isolation des bâtiments , au remplacement des chaudières fuel etc ! enfin faire de l’utile

      https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/

      a voir aussi https://eoliennes-lefilm.com/

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      • Oui, et il est tellement génial ce Jancovici que comme il faut des moyens de remplacement du nucléaire en fin de vie il a oublié que durant 15 ans il faudra financer la construction des nouveaux EPR promis par Macron avec cet argent qu’ion aura récupéré de l’aide au développement des renouvelables et que du coup on ne l’aura pas pour isoler les bâtiments…..zut, y a un PB ! Ah, et puis comme durant 15 ans il faudra aussi continuer à produire de l’électricité avec les vieux réacteurs qu’il faudra mettre à niveau pour les faire durer 15 ans de plus on va plutôt récupérer cet argent pour payer le grand carénage. Donc on va devoir utiliser cet argent pour trois postes de dépenses différents ….Zut, il y a un gros PB là !
        Allo, M’sieur Jancovici, notre génie, qu’est-ce qu’on fait ?

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        • Oui, sous la pression des écolos anti nucléaires, on a pris du retard dans la construction des centrales.
          Il est donc urgent de lancer un grand plan d’une quarantaine de centrales nucléaires, et le plus vite possible surgénératrices.
          Oui, on aurait mieux fait, en France, de ne pas mettre un sou dans des éoliennes qui ne peuvent fonctionner qu’en couple avec des centrales à gaz les jours sans vent (60 à 75% du temps) et mettre cet argent dans le projet Astrid, regrettablement arrêté.
          Oui, l’amélioration des performances thermiques des habitations est indispensable, quelle que soit la source de l’énergie, et ce sujet est donc, comme vous le savez, hors sujet.
          Oui, les vidéos de Jancovici sont remarquables, et je conseille à ceux intéressés par la physique en la matière de regarder les vidéos de ses cours à l’École des Mines de Paris. Superbes.

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      • A jean Girard,
        j’ai pris le temps de lire https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/ C’est vrai que c’est long à lire, il m’a fallu 1h 15… Je vais le relire afin de bien intégrer les points clés.
        Ce document très complet est le résultat d’un travail d’équipe.
        Il permet d’éclairer le sujet avec des chiffres qui seront contestés par tjrs les mêmes tocards sans envergures.
        Quid du rôle « d’éclaireur » des organismes tels que la CRE, RTE, ADEME qui ont, depuis 10 ans, été noyautés par le PS et ses écolos. Ceux qui y ont été promus sont des ingénieurs de petites cylindrée qui ont fait allégeance à l’idéologie antinucléaire… Et macron qui n’est pas scientifique a marché dans la combine issue de hollande et Ségolène.
        Il semble que les temps changent depuis la semaine passée donc à suivre !

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        • Sans fondement ? Autrefois c’était la mode des surgénérateurs qui n’ont rien produits : 8 réacteurs inutiles et calculez donc le prix du KWh de ce qu’à produit Superphénix avent que le massacre ne soit arrêté. Et aujourd’hui ce sont les EPR Olkiluoto et Flamanville en attendant l’allongement de la liste !
          C’est pas un fondement solide ça ?

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          • Vous oubliez seulement ceci, qui vous a souvent été rappelé : « Je souhaite rappeler un chiffre de la Cour des comptes qui, il y a 2 ans, évaluait le surcoût de la politique d’achat de l’électricité renouvelable d’EDF. Ainsi, l’ensemble des contrats passés avant 2017 représenteront, à maturité, 121 milliards d’euros » Pour un si faible résultat en terme de production et d’émissions de CO2 évitées. Débats autour de la production d’hydrogène « vert ». https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20210201/dev_dur.html

          • Je ne risque pas d’oublier ce que vous et vos complices n’arrêtez pas de rappeler en maquillant systématiquement la présentation du problème.
            A maturité c’est à dire vers 2040 lorsque votre « SI FAIBLE RESULTAT » souvent donner en chiffres de production actuel de l’ordre de 7% sera en réalité de 30 à 40% de l’électricité produite.
            Les KWh d’hier rapportés au montant versés demain est un vieux truc pour fausser les comparaisons. mais quand vous ferez les compte de ce qu’on permit de produire ces futurs 121 milliards d’euros vous vous apercevrez que c’est l’électricité la moins cher que nous n’auront jamais eu.
            La part de l’électricité nucléaire produite aujourd’hui est de l’ordre de 50 milliards d’euros par an, ces 121 milliards d’euros auront permis de produire à terme et depuis les premiers watts, quelle quantité d’électricité ? Pourquoi vous scandaliser sur une production totale dont vous ne connaissez que le montant de l’aide sur la totalité mais la production que d’un seul bout de la période….. le plus petit, celui du démarrage.
            Conscient de votre faible capacité de réflexion en regard duquel ces subtilités vous avaient échappées, je ne vous soupçonne pas de mauvaise foi sur ce coup là…. mais si vous le le ressortez je ne me poserai plus cette question.

          • Vous semblez sous-estimer les surcoûts et les insécurités occasionnés par des sources variables d’électricité : http://lemontchampot.blogspot.com/ Et les 102 milliards du nouveau TURPE6 destiné à moderniser le réseau électrique français. « Dans son volumineux rapport « Futurs énergétiques 2050 », RTE vient de montrer que le scénario le plus nucléarisé (N03) serait le moins émetteur de gaz à effet de serre, le plus durable, mais également le moins cher. »

          • L’avantage d’écrire plusieurs scénarios c’est de pouvoir accumuler dans chacun d’eux les ingrédients qui permettent d’aboutir à une cible choisie à l’avance pour chacun d’eux comme étant le meilleur choix.
            Pour ce qui me concerne, soyons clair, tout scénario impliquant du nucléaire ne peut être que transitoire car le nucléaire nécessitant pour toute sa durée de vie de puiser dans la Terre la matière qu’il transforme en énergie a nécessairement une fin. Ces scénarios ne peuvent donc en aucun cas être généralisables dans le temps et dans l’espace. Ils n’ont même de valeur comme scénarios transitoire que si leur usage ne se généralise surtout pas dans l’espace. Si l’ensemble du monde abandonnait le nucléaire sauf la France il deviendrait beaucoup plus crédible et à l’opposé si l’ensemble de la planète devait se tourner vers le nucléaire, cela raccourcirait d’autant sa viabilité pour chacun. A la limite de ce raisonnement, sachant qu’il produit 10% de l’électricité du monde s’il devait en produire la totalité cela diviserait par 10 sa durée de vie, et ajoutez que l’on doit convertir à l’électricité toutes les sources d’énergies fossiles qui représentent au moins autant (en réalité plus du double ) que la production électrique d’aujourd’hui cela ferait une division pas 20 de sa durée de vie….. c’est-à-dire entre 2 et 5 ans d’aujourd’hui ! Même pas le temps de décider où seraient construits ces nouvelles centrales nucléaires.
            Vous remarquerez que je ne parle pas des déchets générés par ce débordement de réacteurs nucléaires….ni d’autres de leurs inconvénients…
            De façon réaliste (bien que nous n’en prenions pas le chemin si effectivement on se lance dans la construction de nouveaux réacteurs) nous avons au minimum 15 ans devant nous en prolongeant les réacteurs actuels (une chance que beaucoup n’ont pas), pour implanter les nouveaux outils de production et puisque nous devons faire aussi avec un réseau hiérarchisé pyramidale, profitons au moins de cette anachronisme pour prioriser les fortes productions qui sont « centralisables » , l’éolien en mer dont le potentiel estimé est de 220 GW (80 posé et 140 flottant selon la profession). Un facteur de charge moyen pour l’offshore assure sur les trois façades maritimes une permanence quasi totale de 40% de la puissance installée soit près de 90 GW en continu. Quant à la production annuelle 770 TWh soit plus du double de ce que produit la parc nucléaire.
            220 GW ….. un bon début avant de parler des autres sources renouvelables., non ?

          • J’aimerais vous croire et vous donner raison. Mais, si c’était si simple, cela se saurait. Nous ne sommes pas partis en France sur un tel scénario. Il faudrait en prouver la crédibilité, la faisabilité technique et financière, et il me semble que personne ne l’ait fait.

      • Bof, au kWh, si on tient en compte tous les coûts découlant de l’intermittence des éoliennes, le nucléaire est de loin le plus économique.
        Et le seul, avec l’hydraulique, capable de fournir de fortes puissances sans générer de CO2
        Au contraire du pack centrales à gaz plus éoliennes, terrible.

        Répondre
    • L’équivalent allemand de la CSPE va baisser de 43 % en 2022.

      C’est un ancien directeur de centrale nucléaire qui l’annonce.

      Répondre
      • Une petite baissse est annoncée, compensée partiellement par de nouvelles subventios publiques et autres artifices : https://www.deutschlandfunk.de/eeg-novelle-2021-was-bringt-die-reform-des-erneuerbare-100.html Mais il y a une urgence de plus en plus difficile à satisfaire : « Nous avons besoin d’une expansion beaucoup plus rapide des énergies renouvelables, à la fois solaires et éoliennes », a déclaré Kemfert. Cette expansion est nécessaire de toute urgence, « car sinon nous aurons effectivement un déficit d’électricité verte et nous ne serons pas en mesure de retirer les centrales au charbon du réseau comme convenu ». Et, selon Kemfert, « le gouvernement allemand n’évalue pas de manière réaliste l’évolution de la consommation d’électricité ».

        Répondre
  • lecture conseillée sur l’electricité

    Jancovici « Commission d’enquête sur le coût réel de l’électricité » Sénat [CC]

    Répondre
  • Cochelin
    tous vos liens sur les qualités, qui ne sont plus à démontrer de Jonco, sont tjrs intéressants et convaincants (je possède ses cours faits aux Mines de Paris) , MAIS
    vous devez vous souvenir et tenir compte de ce que disait Michel Audiard à propos des rochains : « çà ose tout, c’est à çà qu’on les reconnait » !

    Répondre
  • Cochelin 17.11.2021 :
    « J’aimerais vous croire et vous donner raison. Mais, si c’était si simple, cela se saurait. Nous ne sommes pas partis en France sur un tel scénario. Il faudrait en prouver la crédibilité, la faisabilité technique et financière, et il me semble que personne ne l’ait fait. »

    Si c’était déjà fait nous n’aurions plus à le faire Cochelin ! Et comme personne d’autre n’a un parc d’une cinquantaine de réacteur à prolonger pour 15 ans il ne peut s’agir que de nous.

    Répondre
    • Toujours dans le rêve, M. Rochain. Aucun exemple ailleurs dans le monde n’accrédite un scénario « à la Rochain ». Même le Danemark, malgré son très gros parc éolien offshore, dépent très fortement de ses interconnexions avec la Norvège, la Suède et l’Allemagne sans pour cela povoir se débarrasser du charbon. https://app.electricitymap.org/zone/DK-DK1

      Répondre
      • En 1950 aucun pays n’utilisait le nucléaire pour sa production d’électricité, singeant la stupidité de votre raisonnement, j’en conclu que le nucléaire ne peut pas fournir d’électricité ! Point barre, on ferme toutes les centrales ! ! c’est ce que vous auriez fait à l’époque, non ?

        Répondre
    • Bof, ce dont on est certain, c’est que la faisabilité de centrales à gaz assistées, lorsque le vent est suffisamment fort, par des éoliennes, est parfaitement prouvée.
      Mais le problème est que cela ne répond absolument pas au problème posé, produire de l’énergie électrique pour alimenter notre réseau sans faire de CO2.
      Et il n’y a que notre situation actuelle, 71% de nucléaire, tout l’hydraulique qu’on peut, et quelques centrales à gaz pour les cas extrêmes de variation de puissance consommée, qui puisse avoir cette performance.
      Désolé pour les gaziers fans d’éoliennes, on se demande bien pourquoi LOL

      Répondre
  • Inutile de polémiquer avec Rochain, les courbes montrent bien que le foisonnement n’existe pas au niveau européen avec nos voisins proches. Quant à l’implantation régionale des éoliennes il suffit de regarder les cartes de l’ADEME donnant les zones plus ou moins favorables à l’éolien, notées de 1 à 5, pour comprendre qu’elles sont surtout dans un quart nord-ouest et en zone méditerranéenne plus couloir rhodanien. Pour revenir à l’article, il fait un constat, mais prêcher pour que l’on étudie l’évolution future du régime des vents, c’est facile à dire mais…..L’augmentation de la fréquence des phénomènes violents pourrait laisser penser qu’on serait plus souvent en dessus de 10 et au dessus de 90 km/h? Pas sûr, actuellement les éoliennes tournent presque toujours à faible charge, elles ne sont au dessus de 50% du nominal que 5% du temps! La prévision météo à 8 jours est incertaine, alors existe-t-il une science donnant des tendances de long terme? S’il y avait des publications M. Thibault Laconde les aurait trouvées. L’éolien reste une source aléatoire et peu prévisible, qui donne une énergie modeste par kilomètre carré, 8 MW installés par km2 dans les zones favorables, et une zone favorable ce n’est pas qu’une question de vent, on n’est pas un pays désertique. Il n’y a pas de système miracle, lorsqu’on abuse d’un système on déclenche des effets pervers. Je vois que Jean Marc Jancovici a été cité, j’apprécie bien ce qu’il dit et publie depuis longtemps. Il y a 15 ans il prêchait un peu dans le désert, il est bien plus reconnu maintenant.

    Répondre
  • Rochain ne fait qu’afficher un scenario d’un vendeur de gaz (ENGIE). La crédibilité de ce scenario dépend beaucoup des variables introduites au départ et demandent à être vérifiées. De toutes façons, les variations de l’éolien demanderont une compensation de gaz (Russe ?) pour assurer une continuité de l’alimentation du réseau et de profondes modifications de ce réseau qui coûteront assez cher aux consommateurs. « Selon RTE, une première vague de la croissance des investissements aura lieu entre
    2020 et 2025. Elle sera tirée par le développement de l’éolien en mer. Une seconde vague
    d’investissement à partir de 2030 porterait sur l’adaptation du réseau rendue nécessaire par la
    poursuite de l’essor de production d’électricité à base d’EnR. Selon les projections du SDDR, les dépenses atteindraient 1,9 Md€ par an entre 2021 et
    2025 et près de 2,6 Md€ par an au-delà de 2030, avec des variantes selon les scénarios (cf.
    annexe 10). Les investissements hors réseaux représentent 200 M€ supplémentaires par an. » P 51 et 52 : https://www.ccomptes.fr/system/files/2021-10/20211012-S2021-1119-rapport-RTE.pdf
    Donc beaucoup de lignes HT et THT que refuse Rochain !
    Pour ce qui concerne le Danemark évoqué plus haut et u modèle pour Rochain, ce pays est très dépendant du charbon malgré la forte production éolienne car son modèle de production de chaleur, surtout pendant la période froide, dépend de centrales à charbon en cogénération. Ce pays est devenu ainsi largement importateur net d’électricité (jusqu’à 45% dans certains cas) . Ce qui lui coûte ainsi très cher avec les répercussions sur la facture des consommateurs et contribuables. « The controllable (or dispatchable) production (central and local CHP) in Denmark depends on
    heat demand. It is replaced by import during the summer season when the heat demand is
    low and most thermal power plants are out of service for maintenance. » http://pfbach.dk/firma_pfb/references/pfb_danish_electricity_balance_2020_2021_04_27.pdf

    Répondre
  • Rochain ne fait qu’afficher une simulation d’un vendeur de gaz (ENGIE). La crédibilité de ce scenario dépend beaucoup des variables introduites au départ et demandent à être vérifiées. De toutes façons, les variations de l’éolien demanderont une compensation de gaz (Russe ?) pour assurer une continuité de l’alimentation du réseau et de profondes modifications de ce réseau qui coûteront assez cher aux consommateurs, dans l’incertitude de pouvoir importer massivement comme le fait le Danemark assez régulièrement, et la multiplication des interconnexions (HT et THT que refuse Rochain) pour éviter les congestions. « Selon RTE, une première vague de la croissance des investissements aura lieu entre
    2020 et 2025. Elle sera tirée par le développement de l’éolien en mer. Une seconde vague
    d’investissement à partir de 2030 porterait sur l’adaptation du réseau rendue nécessaire par la
    poursuite de l’essor de production d’électricité à base d’EnR. Selon les projections du SDDR, les dépenses atteindraient 1,9 Md€ par an entre 2021 et
    2025 et près de 2,6 Md€ par an au-delà de 2030, avec des variantes selon les scénarios (cf.
    annexe 10). Les investissements hors réseaux représentent 200 M€ supplémentaires par an. » P 51 et 52 : https://www.ccomptes.fr/system/files/2021-10/20211012-S2021-1119-rapport-RTE.pdf

    Pour ce qui concerne le Danemark évoqué plus haut et considéré comme un modèle pour Rochain, ce pays est très dépendant du charbon (et des importations) malgré la forte production éolienne car son modèle de production de chaleur, surtout pendant la période froide, dépend de centrales à charbon en cogénération. Ce pays est devenu ainsi largement importateur net d’électricité (jusqu’à 45% dans certains cas) . Ce qui lui coûte ainsi très cher avec les répercussions sur la facture des consommateurs et contribuables. « The controllable (or dispatchable) production (central and local CHP) in Denmark depends on
    heat demand. It is replaced by import during the summer season when the heat demand is
    low and most thermal power plants are out of service for maintenance. » http://pfbach.dk/firma_pfb/references/pfb_danish_electricity_balance_2020_2021_04_27.pdf

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  • Rochain ne fait qu’afficher une simulation d’un vendeur de gaz (ENGIE). La crédibilité de ce scenario dépend beaucoup des variables introduites au départ et demandent à être vérifiées. De toutes façons, les variations de l’éolien demanderont une compensation de gaz (Russe ?) pour assurer une continuité de l’alimentation du réseau et de profondes modifications de ce réseau qui coûteront assez cher aux consommateurs, dans l’incertitude de pouvoir importer massivement comme le fait le Danemark assez régulièrement, et la multiplication des interconnexions (HT et THT que refuse Rochain) pour éviter les congestions. « Selon RTE, une première vague de la croissance des investissements aura lieu entre
    2020 et 2025. Elle sera tirée par le développement de l’éolien en mer. Une seconde vague
    d’investissement à partir de 2030 porterait sur l’adaptation du réseau rendue nécessaire par la
    poursuite de l’essor de production d’électricité à base d’EnR. Selon les projections du SDDR, les dépenses atteindraient 1,9 Md€ par an entre 2021 et
    2025 et près de 2,6 Md€ par an au-delà de 2030, avec des variantes selon les scénarios (cf.
    annexe 10). Les investissements hors réseaux représentent 200 M€ supplémentaires par an. » P 47 et suivantes : https://www.ccomptes.fr/system/files/2021-10/20211012-S2021-1119-rapport-RTE.pdf

    Répondre
    • Monsieur Cochelin, vous dites que  » De toutes façons, les variations de l’éolien demanderont une compensation de gaz (Russe ?) pour assurer une continuité de l’alimentation du réseau »
      Mais la situation est bien pire que ça, car comme le taux de charge des éoliennes se trouve vers 25% à terre et 40% en mer sur l’année, les centrales à gaz devront fournir le complément, entre 75 et 60%.
      Nous avons donc un système fondamentalement centrales à gaz, avec un peu d’énergie non pilotable pour sauver les apparences.

      Répondre
  • Pour ce qui concerne le Danemark évoqué plus haut et considéré comme un modèle pour Rochain, ce pays est très dépendant du charbon (et des importations) malgré sa forte production éolienne car son modèle de production de chaleur, surtout pendant la période froide, dépend de centrales à charbon en cogénération. Ce pays est devenu ainsi largement importateur net d’électricité (jusqu’à 45% dans certains cas) . Ce qui lui coûte ainsi très cher avec les répercussions sur la facture des consommateurs et contribuables. « The controllable (or dispatchable) production (central and local CHP) in Denmark depends on
    heat demand. It is replaced by import during the summer season when the heat demand is
    low and most thermal power plants are out of service for maintenance. » http://pfbach.dk/firma_pfb/references/pfb_danish_electricity_balance_2020_2021_04_27.pdf On n’imagine pas la France importer, dans certains cas, jusqu’à la moitié de son électricité !

    Répondre
  • Il est dit dans l’article que : « la production d’électricité est nulle si le vent est inférieur à la vitesse de démarrage (environ 10 km/h). Lorsque la vitesse de démarrage est atteinte, la production augmente rapidement jusqu’à ce que le vent atteigne la vitesse nominale (environ 50 km/h) »
    Comme la montée de la puissance varie comme le cube de la vitesse du vent, comme indiqué, la courbe n’évolue pas du tout « rapidement » comme indiqué, mais commence très doucement, puis s’accélère brutalement pour atteindre sa valeur nominale.
    Donc, si notre éolienne produit 1 MW, 1000 KW à 50 km/h, sa puissance est déjà divisée par 8 à 25 km/h, soit 125 kw, et par 64 à 12.5 km/h, soit 15 kw.
    La courbe peut assez bien être assimilée à un tout ou rien, zéro en dessous d’une certaine valeur, vers 40 km/h, et la puissance nominale de 1000 kw au dessus.
    Et la suite de l’article, expliquant que, en conséquence, la vitesse moyenne du vent n’est jamais la bonne donnée, est parfaitement exact.

    Répondre
  • Serge Rochain a écrit le 16.11.2021

    « tout scénario impliquant du nucléaire ne peut être que transitoire car le nucléaire nécessitant pour toute sa durée de vie de puiser dans la Terre la matière qu’il transforme en énergie a nécessairement une fin. »
    Dans l’absolu, c’est vrai, mais quand est la fin ? un siècle, 10, 100 siècle ? LOL
    Il existe une gigantesque différence entre les centrales nucléaires actuelles, seconde génération , l’EPR, troisième génération d’un côté, et celles de quatrième génération, dites surgénératrice, ou à neutrons rapides (on parle de la même chose).
    Pour faire simple, les premières ne consomment que l’uranium 235, soit 0.7% du minerai, et délaissent l’uranium 238, 99.3%, alors que les dernières consomment les deux.
    On peut donc tirer, avec les centrales surgénératrices, 100 fois plus d’énergie que les centrales actuelles, et cerise sur le gâteau, le fait d’avoir des neutrons rapides dans la boîte dégrade une grosse part des déchets les plus dangereux.
    Ceci n’est pas une vision fumeuse de physicien, et nous avons nous-mêmes construit et fait tourner Super-Phénix, 1240MW tout de même, pas un joujou, arrêté pour des raisons d’accord avec les pseudo verts après une année à 95% de disponibilité.
    Comme nous avons au moins un siècle d’uranium avec nos centrales actuelles, nous passons à 10.000 ans en surgénération.
    Mais comme nous avons en France 250.000 tonnes d’U238 stocké, nous avons pour plus d’une dizaine de siècles de combustible en stock. (petit rappel, UN GRAMME d’uranium contient autant d’énergie que DEUX TONNES de charbon. LOL)

    Répondre
  • @Michelin
    L’exemple du Danemark sur l’éolien n’est pas du tout pertinent.en effet:
    – le Danemark c’est 8 millions d’habitants, a peine la population de la région parisienne
    – ce qui leur permet des que le vent est tombé de consommer l’électricité nucleaire suédoise et l’hydraulique Norvegienne
    Le choix du Danematk n’est donc absolument pas transposable à un pays comme la France (ou l’Allemagne)
    Dch

    Répondre
  • Quelle que soit la production des éoliennes les gens ont compris que placer une machine de 200 m. de haut à 500 m. de leur maison est une agression insupportable .

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