RWE, aidé par Innogy, confirme son ambition de progresser en 2017
L’énergéticien allemand RWE a confirmé lundi qu’il ferait mieux cette année que la précédente, estimant avoir passé un « bon » début d’année, aidé par sa filiale d’énergies renouvelables Innogy.
Sur le premier trimestre, RWE a augmenté son bénéfice net de 10% à 946 millions d’euros, mais a tout de même vu son chiffre d’affaires reculer de 2,7% à 13,3 milliards d’euros et son résultat brut d’exploitation (Ebitda) ajusté d’éléments financiers exceptionnels de 6,5% à 2,1 milliards d’euros, en raison d’une baisse des revenus liés à la génération d’électricité.
Après une année 2016 marquée par de lourdes pertes causées par de fortes dépréciations, RWE reste persuadé que 2017 sera une année meilleure. Il attend une hausse de son bénéfice (ajusté) pour atteindre entre 1 et 1,3 milliard d’euros, contre 800 millions d’euros en 2016. Son résultat brut d’exploitation Ebitda ajusté devrait être au pire égal à celui de 2016 (5,4 milliards d’euros) et au mieux progressé jusqu’à 5,7 milliards d’euros.
Propriétaire du plus gros parc à charbon du continent, RWE a été particulièrement fragilisé par le virage pris par l’Allemagne vers les énergies renouvelables. Comme son rival EON, il a cherché son salut dans une scission de ses activités, avec la production traditionnelle (charbon, gaz, nucléaire) d’un côté, toujours sous le nom de RWE, et les nouveaux métiers (renouvelables, réseaux) de l’autre, regroupés dans un nouveau groupe coté baptisé Innogy.
Celui-ci, toujours détenu en grande majorité par RWE mais également coté à la Bourse de Francfort, a dévoilé dès vendredi un premier trimestre conforme aux attentes, soutenu essentiellement par ses réseaux de distribution, tandis que le manque de vent cet hiver a pesé sur le résultat de sa division énergie renouvelable. Le groupe a toutefois confirmé son objectif pour 2017 d’un bénéfice net ajusté supérieur à 1,2 milliard d’euros (contre 1,12 milliard en 2016) .
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