Saint-Nazaire et Cherbourg, futures places fortes de l’éolien offshore
Alstom a finalement tranché: les villes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, ouest) et Cherbourg (Manche, ouest) abriteront deux sites dédiés à la production des composants et à l’assemblage d’éoliennes offshore d’une capacité de 6 MW.
Alstom fabriquera des nacelles et des alternateurs à Saint-Nazaire et des pales à Cherbourg. A la clé pour les deux villes: jusqu’à 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects pour un investissement de 100 millions d’euros.
Pour la région Pays de la Loire, le département de Loire-Atlantique et la ville de Saint Nazaire, cette annonce «confirme l’attractivité du territoire pour l’accueil de grands projets industriels liés à l’éolien offshore et plus globalement aux énergies marines renouvelables».
Ces projets restent toutefois conditionnée au résultat de l’appel d’offres national lancé en juillet dernier pour cinq sites français dont Saint-Nazaire.
Un porte-parole d’Alstom confirme que cet investissement et les emplois associés «sont fondés sur l’hypothèse où le consortium, dont Alstom sera le fournisseur exclusif, obtiendrait la moitié de la phase 1 de l’appel d’offres portant sur la création au large des côtes françaises de cinq fermes éoliennes d’une capacité totale de 3 gigawatts». Alstom y est en lice en partenariat avec EDF Énergies nouvelles. Le gouvernement doit donner sa réponse en avril prochain. En cas d’une attribution plus réduite au consortium Alstom/EDF EN, le projet serait revu à la baisse et un seul des deux sites pourrait alors être choisi.
Saint-Nazaire et Cherbourg pourraient donc devenir les premiers sites d’Alstom dans le monde consacrés à l’éolien offshore et ainsi produire «Haliade 150», une éolienne offshore de 6 mégawatts capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers grâce à des pales de 73,50 mètres.