Singapour et la Malaisie repoussent un projet de train rapide, annulent l’appel d’offres
Singapour et la Malaisie ont convenu mercredi de repousser de deux ans un projet de train à grande vitesse entre Kuala Lumpur et la cité-Etat et ont annulé un appel d’offres pour lequel un consortium européen comprenant Alstom et Siemens était sur les rangs.
Ce projet de voie ferroviaire qui devrait relier la capitale malaisienne et Singapour en une heure et demie, contre quatre à cinq heures par la route, était remis en cause ces derniers mois à cause des difficultés financières rencontrées par la Malaisie.
Le nouveau Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad avait annoncé en mai vouloir remettre à plat les projets d’infrastructures du pays afin de réduire la dette.
Le ministre malaisien de l’Economie Azmin Ali et le ministre singapourien des Transports Khaw Boon Wan, en visite à Putrajaya, la capitale administrative du pays, ont acté la modification du projet initial au cours d’une cérémonie mercredi.
Le projet sera suspendu jusqu’en mai 2020 et devrait entrer en service début 2031, selon un communiqué commun. Pendant la suspension, les deux pays « vont discuter de la meilleure voie » pour réduire les coûts, précise-t-il.
Dans l’intervalle, l’appel d’offre international est annulé, ajoute le communiqué.
Le consortium européen candidat à ce projet, outre le français Alstom et l’allemand Siemens appelés à fusionner, était composé de l’italien Ferrovie dello Stato Italiane et de l’entreprise autrichienne PORR, spécialisée dans le BTP.
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