Spie: bénéfice net 2017 en recul de 40% sous l’effet de restructurations
Le groupe de services pour l’énergie et les communications Spie a vu son bénéfice net reculer de 40% en 2017 à 110,4 millions d’euros, principalement du fait de coûts de restructuration, a annoncé le groupe vendredi.
En 2016, le bénéfice net avait été multiplié par quatre, grâce aux effets positifs sur ses charges financières de son introduction en Bourse en 2015.
Le bénéfice net a pâti du « de coûts de restructuration et d’un amortissement » des survaleurs plus élevé en 2017, explique le groupe dans son communiqué.
La marge d’exploitation du groupe s’est établie à 6,3% du chiffre d’affaires contre 6,9% en 2016, un recul dû à la pression sur les marges en France, au marché difficile pour l’activité pétrole-gaz et à une perte exceptionnelle au Royaume-Uni, ajoute t-il.
Le chiffre d’affaires 2017 a progressé de 24% à 6,13 milliards d’euros, bénéficiant en particulier de l’intégration de SAG, leader allemand des infrastructures, qui représente l’acquisition « la plus importante de l’histoire du groupe », a souligné Gauthier Louette, PDG de Spie, cité dans un communiqué.
Le consensus d’analystes réalisé par l’agence Factset tablait sur un chiffre d’affaires supérieur (6,148 milliards). A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires recule de 1,3%.
Le groupe attend en 2018 une « forte croissance de sa production », car les onze acquisitions réalisées en 2017 apporteront une complément de chiffre d’affaires de l’ordre de 370 millions d’euros, dont environ 200 millions pour SAG.
A taux de change constant, il devrait croître de plus de 7%.
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