Stellantis ambitionne d’entrer au capital de Symbio
Stellantis est entré en « négociations exclusives » afin de prendre une participation au capital de Symbio, co-entreprise de Faurecia et Michelin dans le domaine de l’hydrogène, ont indiqué les parties concernées vendredi dans un communiqué commun.
Le constructeur automobile a annoncé avoir entamé « à partir d’aujourd’hui des négociations exclusives », dont l’objectif est de lui permettre de « prendre une participation au capital de Symbio, leader de la mobilité hydrogène zéro émission » et de « jouer un rôle majeur » dans ce domaine auprès de Michelin et Faurecia, les actionnaires existants.
La conclusion de la transaction devrait avoir lieu au cours du premier semestre 2023, indiquent les parties.
« La feuille de route technologique de Symbio s’intègre parfaitement aux plans de Stellantis concernant le déploiement de solutions hydrogène en Europe et aux États-Unis », a indiqué dans ce communiqué le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares.
Cela permettra au constructeur automobile d' »accélérer le développement et la commercialisation de produits à faibles émissions pour nos clients, en complément des véhicules électriques traditionnels », selon M. Tavares.
« Cette nouvelle configuration permettra à Symbio d’accélérer sa croissance » et de renforcer sa présence, a par ailleurs estimé le directeur général de Faurecia, Patrick Koller.
Pour le président de Michelin, Florent Menegaux, l’entrée de Stellantis au capital de Symbio « nous permettrait d’accélérer le formidable élan industriel que nous avons impulsé avec Faurecia ».
Symbio ambitionne d’atteindre une capacité de production annuelle totale en France « de 100.000 systèmes d’ici 2028 avec la création de 1.000 emplois » sur le territoire. La transaction permettrait donc à l’entreprise « d’accélérer son développement en s’appuyant sur le leadership de Stellantis sur les marchés automobiles européen et américain », notent les parties.
En début de semaine, Stellantis avait déclaré se vouloir autosuffisant en termes d’énergie sur 50% de ses sites européens d’ici 2025.
En multipliant les projets dans l’énergie éolienne, géothermique ou solaire, le groupe qui rassemble Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler compte réduire ses factures et son bilan carbone, en parallèle de l’électrification de ses gammes.
COMMENTAIRES
Tavares essaiera jusqu’au dépôt de bilan de Stellantis de concurencer le moteur électrique à 98% de rendement avec des moteurs thermiques à 40% de rendement pour équiper les véhicules automobiles.
Le moteur des voitures électriques, qui est le plus souvent à aimants permanents, a un rendement qui a l’avantage de rester dans la fourchette 80-90% dans toutes les configurations de vitesse et de couple. Le 98% affiché sur des moteurs asynchrones standard de l’industrie ne concerne que la puissance nominale maxi, ça chute très vite en fonction de la charge. Pour la voiture électrique, si on veut comparer avec l’essence, il faut tenir compte des pertes à la charge-décharge des batteries, qui font au moins 10% selon les constructeurs, et le double selon des journaux spécialisés auto. Il y a aussi les pertes en ligne pour venir à la station. Pour l’hydrogène, tout le monde sait bien, M. Tavares compris, qui n’est certainement pas plus bête que M. Rochain, que la chaîne électrolyse-compression-pile à combustible a un rendement qui ne dépasse guère 35% pour l’instant, mais peu importe le rendement quand on n’a pas le choix. Longues distances et fortes puissances sont pour l’instant incompatibles avec les piles li-ion n’en déplaise à Elon Musk. Par ailleurs on peut adapter le bon vieux compresseur à pistons pour l’hydrogène, ça marche déja bien au banc d’essai, en France et ailleurs, et c’est assez prometteur pour les camions. En interdisant le moteur thermique l’Europe ouvre un boulevard aux chinois et la stratégie de M. Tavares est peut-être très pertinente.
Oui Moulard, on est d’accord sur le début de votre message, c’est simplement pour rappeler la différence entre les machines de Carnot et l’électrique. Ce n’est pas la peine de parler de pertes en lignes pour aller jusqu’à la borne, tant que vous ne mettez pas en face le combustible du camion de livraison du carburant liqueide quel qu’il soit et je veux bien qu’on fasse le compte… on part d’où, d’Arabie Saoudite ou de Pechelbronne ?
Je ne pense effectivement pas que Tavares ignore tout cela mais je pense que Monsieur Tavares est simplement en train de se constituer son bas de laine personnel et il llui importe peu de ce que deviendra Stellantis après son départ. C’est le funambule à vélo sur la corde qui ne doit pas s ‘arreter avant d’avoir touché l’autre rive, quite à dire et faire n’importe quoi.
Plus loin « mais peu importe le rendement quand on n’a pas le choix. », le problème c’est que précisément, on a le choix !
Et contrairement à ce que vous dites en dessous cela fonctionne déjà tres bien, même pour les longues distances et je ne parle pas de Tesla en particulier. Car avec une batterie qui donne à vitesse sur autoroute 300 à 350 Km d’autonomie c’est amplement suffisant (même si on ne fait plus de progres, ce qui est évidemment totalement faux nous le savons tous les deux). La seule chose importante et qui ne demande aucune révolution c’est la puissance de charge acceptable pour le véhicule et qui peut être délivrer par la borne. Déjà actuellement sur les véhicules haut de gamme et dont le seul progres attendu est de le généraliser aux véhicules plus modeste la charge fournissant une autonomie de l’ordre de 30 à 35 Km par minute est actuelle et répond aux plus exigeants des besoins pour ces véhiciules. Vous me faites rire quand vous parler « d’incompatible pour les longues distances » vous prenez vos rêves réactionaires pour des réalités qui n’éxistent déjà plus aujourd’hui, et le progres en ce sens ne s’arrétera pas là, j’espere bien voir des gains de 40 à, 50 Km d’autonomie par minute de charge avant de disparaitre. Et vous, vous verrez encore beaucoup mieux, et vous repenserez à notre échange à ce moment là. Du temps où je roulais en fumante je m’arettais déjà environ toutes les deux heures de conduite pour me dégourdir les jambes et boire un café plus « divers », comme tout le monde ou presque (sauf les fous) le VE ne changera rien pour la majorité des gens qui passeront au VT dans les années qui viennent, l’évolution a été fulgurente ces 5 dernieres années. Malheureusement ces véhicules seront chinois …. par ce que Tavares a décidé de couler Stellantis il y a déjà 8 ans sur un projet à long terme. L’alternative c’etait de gagner moins d’argent, ou peut-être presque pas, voir en perdre un peu, durant ces huit ans et sans doute pour les deux suivantes afin de convertir l’entreprise qu’il dirige aux exigences du monde qui s’annonçait. Il a préférer continuer à pétroliser avec des moyens rodés et amortis mais qui rapportait beaucoup, sachant que ses revenus sont indexés sur les résultats de l’entreprise comme pour tous responsables pilotant leur marche. Et il a donc choisi de sceller le sort de Stellantis qui deviendra l’IBM de l’automobile, ou quelque chose qui y ressemble. Non la position de Tavares n’est pas pertinente pour d’autres que lui-même, et c’est lui qui a déjà ouvert le boulevard aux chinois dont je suis client en automobile : MG-ZS EV LUXURY après plus de 8 ans de PHEV japonais (déjà un loupé Tavares qu’il a tenté de combler avec 6 ans de retard et qui aurait du lui couter son poste, mais les actionaire qui ne voient que l’argent qui entre dans l’immédiat on aussi rater le coche). Dans peu années l’arrêt des comptes sera sanglant !
@Moulard
Un prix de 2 825 €/l pour ce carburant synthétique…. faites passer l’info à Tavares ça peut l’interesser pour ses prochaines fumantes :
https://www.automobile-propre.com/breves/vous-nallez-pas-croire-le-prix-au-litre-du-premier-carburant-synthetique-qui-remplace-le-sans-plomb/?utm_source=NLAP&utm_medium=e-mail&utm_campaign=271222&utm_content=actus
🙂