Sûreté nucléaire: les syndicats de l’IRSN reçus vendredi par la ministre
Les syndicats de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) doivent être reçus vendredi par la ministre de la Transition énergétique, qui vient d’annoncer la disparition de leur établissement au risque selon eux d’affaiblir l’indépendance de la sûreté nucléaire en France.
Le gouvernement a annoncé le 8 février vouloir réunir « les compétences techniques » de l’IRSN, vigie scientifique du risque radiologique, avec celles de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), gendarme du nucléaire civil, et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).
Cette décision, prise au sein d’un « conseil de politique nucléaire » réuni à l’Elysée, vise à créer des « synergies » dans la sûreté nucléaire au moment où l’Etat veut relancer un programme de réacteurs.
Depuis cette annonce surprise, « personne ne nous a dit ce qui n’allait pas dans le système actuel, et en quoi ce qui allait être mis en place allait l’améliorer », a dit lundi à l’AFP Philippe Bourachot, délégué CGT, après un rendez-vous au ministère.
Une intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT) a été reçue par le commissaire du gouvernement chargé de cet établissement public.
Lors de cette réunion, les représentants syndicaux ont essentiellement fait part des inquiétudes du personnel pour l’indépendance et l’expertise de l’IRSN.
La ministre Agnès Pannier-Runacher a écrit le 8 février aux responsables de l’IRSN, de l’ASN et du CEA pour leur demander de lui proposer d’ici le 20 février « une méthode de travail pour mettre en oeuvre » cette réorganisation.
« Cette évolution de la gouvernance de la sûreté du nucléaire n’est pas du tout une critique à l’égard du travail de l’IRSN et de ses personnels, qui font un travail de très grande qualité », a-t-on dit lundi au ministère à l’AFP.
Le gouvernement souhaite « améliorer la crédibilité de l’ASN » et « asseoir (son) autorité » en « renforçant ses compétences en matière d’expertise et de recherche et développement », ajoute le ministère, qui évoque un délai d’un an à un an et demi nécessaire pour mettre en oeuvre cette fusion.
Les syndicats redoutent la fin de la structure « duale » du système de sûreté français (ASN/IRSN), certains y voyant une manière de mettre au pas l’institut. Ils craignent également de voir transférée au CEA toute la branche recherche de l’IRSN, qui alimentait l’expertise.
La direction de l’IRSN doit recevoir mercredi les représentants du personnel, qui se réunira ensuite en assemblée générale. Jeudi elle s’exprimera devant les parlementaires de l’Office d’évaluation des choix scientifiques (Opecst).
COMMENTAIRES
Il sera question de décider comment déplasser les limites fixées dans les reglements qui font loi quand on les aura accidentellement dépassées, afin de toujours rester dans la l’égalité comme quand l’eau de la Garonne est assaisonnée au tritium. sur 100 Km après Golfech
@ »Père Vert » Serge,
La filière BioGaz risque d’aider à « maquiller » les faibles rejets radioactifs en envoyant du lourd de temps à autre dans les rivières et in fine les fleuves… https://basta.media/des-methaniseurs-menacent-l-environnement-la-carte-inedite-des-accidents-en-Bretagne-Splann —> Quelle filière ce BioGaz !!!
Il ne faut pas exagérer l’impact des rejets de tritium sur la santé humaine. Un être humain adulte dégage autour de 8 000 Bq en continu. La réglementation de l’OMS autorise 10 000 Bq/l dans l’eau rejetée. La réglementation Française est une des plus rigoureuse et autorise 100 Bq/l mais ne constitue pas une limite sanitaire. Les dépassements sont autorisés de manière exceptionnelle mais sans conséquence sur la santé humaine. https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/surveillance-et-limitation-des-rejets-de-tritium-des-installations-nucleaires
J’ai déjà répondu sur ce sujet et sa dérive
Bonne journée Cochelin
Oui le « Père vert » Serge est à la dérive, perdu au milieu de ses flots de sermonades, de ses flaques de liquide de vessie et de ses Fakes habituelles… Quelle perdition !!!