Tempête: 37.000 foyers sans électricité dans le Nord et le Pas-de-Calais, les TER toujours perturbés
Environ 37.000 foyers étaient toujours privés d’électricité samedi à 11H00 dans le Nord et le Pas-de-Calais, où la circulation des TER restait également suspendue jusqu’en début d’après-midi, après le passage de la tempête Eunice qui a causé d’importants dégâts, selon Enedis et la SNCF.
« Plus de 80% des foyers impactés ont été réalimentés en moins de 24H », mais à 11H00 le courant n’était pas encore rétabli pour 21.000 foyers du Pas-de-Calais et 16.000 du Nord, a précisé le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité dans un communiqué.
Vendredi à 16H00, au plus fort de la tempête, le nombre de foyers concernés avait atteint 170.000 dans l’ensemble des Hauts-de-France, dont 160.000 dans le Nord et le Pas-de-Calais.
« Dès les premières alertes météo, Enedis a pré-mobilisé ses équipes et déclenché sa Force d’Intervention Rapide de l’Électricité (FIRE) » afin de rétablir l’électricité dans les meilleurs délais, souligne le communiqué, mentionnant « 1.000 techniciens d’Enedis et salariés d’entreprises partenaires » mobilisés.
Avec des vents à près de 140 km/h à Calais et près de 130 km/h à Lille, la tempête Eunice a fait d’importants dégâts matériels dans les Hauts-de-France et blessé au moins six personnes grièvement et une vingtaine plus légèrement, selon les décomptes des pompiers et des préfectures.
Cet après-midi de tempête a également désorganisé ou mis à l’arrêt tous les modes de transport de la région.
Samedi matin, le trafic est revenu à la normale à l’aéroport de Lille-Lesquin, où de « petits dégâts » devront être réparés au cours des prochains jours selon un responsable, tandis que les ferries circulent normalement au départ de Calais et les TER roulent entre Paris et la Picardie.
Toutes les liaisons TER internes aux Hauts-de-France et les TGV empruntant les lignes classiques pour aller ailleurs qu’à Lille restaient en revanche suspendues samedi matin.
La SNCF fait état de « beaucoup de dégâts » et indique que la circulation doit reprendre progressivement à partir de l’après-midi.
Les TGV fonctionnent quant à eux entre Paris et Lille, Eurostar entre Londres, Paris et Bruxelles, mais pas au-delà, et Thalys entre Paris et Bruxelles, mais pas au-delà, selon la SNCF.
COMMENTAIRES
Finalement par conditions climatiques extrêmes il n’y a que l’éolien qui fonctionne bien avec 7 GW de production quand tout le reste part en déliquescence
Et il faut rajouter qu’il est heureux que les ventilateurs tournent lorsqu’il y a un bon vent.Car sur l’année, leur taux de charge, et en mode non piloté, n’est que 25%.
Pas glorieux, sauf pour les centrales à feu en back-up.
Amusant, aussi, Rochain trouve ici merveilleux le transport en moyenne tension de l’électricité éolienne, sans lignes en Haute tension, mais parle avec émerveillement du transport de l’électricité du à son soi disant foisonnement.
Gueret, tant que votre défaut de connaissances élémentaires en physique vous conduiront à ignorer ce qu’est le facteur de charge d’un dispositif de production d’électricité en le confondant avec le besoin de l’utilisateur, et que ces mêmes défauts de connaissances en électricité vous conduiront à croire que l’électricité de puissance ne peut se transmettre que sur un seul conducteur il vous sera impossible d’avancer dans la compréhension d’un système électrique distribué de production/consomation..
Situation habituelle où le ridicule le dispute à l’imprévoyance . Comment font donc les Suisses ou les Autrichiens . Leur territoire ne ressemble pourtant pas à la Beauce .
Justement mon cher Sirius, les reliefs des pays que vous citez brisent les grandes masses de vents qui sont responsables des dégâts causés notamment aux lignes aeriennes de conducteurs électriques.
La sécurité en terme de transport d’électricité ce sont les liaisons souterraines qui ne sont économiques qu’en MT et BT. C’est pour cette raison que les parcs éoliens et PPV sont reliés aux postes de jonction RTE que de cette façon. Mais un réseau MT ne pourrait couvrir la France qu’en abandonnant le principe de la centralisation de la production en quelques dizaines de lieux comme c’est le cas aujourd’hui pour la répartir en milliers de lieu différents reliés par un dense réseau maillé (déjà presque préexistant avec celui d’ENEDIS)…… cela finira comme cela un jour.
Rochain est amusant, les éoliennes sont arrêtées par vent de 90 km/h bien avant que ce ne soit une tempête. Quant au réseau électrique aérien de haute tension, RTE est obligé de la renforcer de partout justement à cause de la multiplication et de la dispersion des producteurs d’ENR. Tout ça est disponible sur internet. Aucun réseau enterré n’est moins cher que les réseaux aériens, quelle que soit la tension.
Jean Pierre Moulard est particulierement comique sur cette affaire…. il arrive même à démontrer que des éoliennes arrêtées pour cause de vent fort produisaient jusqu’à 13 GW ce vendredi matin au plus fort de la tempête Eunice qui a fait tant de dégâts dans les hauts de France… là où se trouve concentrée la plus forte densité d’éoliennes de France dont aucune ne semble avoir souffert des rafales à 140 Km/h annoncées par les média. Mais Moulard ne regarde même pas la production sur eco2mix, il sait tout sans rien regarder, c’est d’ailleurs à cela qu’on reconnait les nucléophiles, ils n’ont pas besoin d’être infomés des réalités, ils savent tout depuis toujours.
Quant renforcement des lignes il s’agit simplement d’ajouter les lignes qui relient les parcs éoliens aux poste de raccordement préexistants de RTE ce qui est la moindre des choses, et toujours en souterrain qui coute bien moins cher quand c’est possible, ce qui est le cas en MT, moins chère qu’une ligne aérienne dont le cout en pylônes tous les 350 m en moyenne est très élevé. Il n’y a d’ailleurs qu’en THT que l’aérien est un coût inférieur tant les conducteurs sous ces tensions extrêmement élevées sont couteux et fragiles. Ceci explique pourquoi toutes les liaisons en MT sont souterraines et toutes les liaisons THT sont aériennes à quelques exceptions près, ce qui s’explique par leur coût élevée, quand il est impossible de faire autrement comme dans les liaisons sous-marines par exemple….. que diraient les pécheurs des pylônes flottant tous les 350 m entre la France et l’Angleterre ?