Total: résultats meilleurs qu’attendu au 1T, objectifs confirmés
Le géant pétrolier Total a publié jeudi des résultats meilleurs qu’attendu au premier trimestre, bénéficiant d’une production en hausse et de ses économies de coûts dans un contexte d’appréciation des prix des hydrocarbures.
Sur les trois premiers mois de l’année, le bénéfice net a atteint 2,84 milliards de dollars, en hausse de 77%, tandis que le bénéfice net ajusté, indicateur très suivi par le marché et qui exclut des éléments volatils et exceptionnels, a progressé de 56% à 2,55 milliards de dollars.
Ces performances sont supérieures aux attentes du consensus d’analystes compilé par Factset, qui tablait respectivement sur 2,37 et 2,46 milliards de dollars.
Le chiffre d’affaires du groupe atteint lui 41,18 milliards d’euros, en hausse de 25,4%.
Sous l’impulsion de l’entrée en vigueur au 1er janvier de l’accord de l’Opep et de 11 autres pays producteurs pour réduire leur production, les cours du brut se sont redressés pour atteindre en moyenne environ 54 dollars le baril au premier trimestre, contre moins de 50 dollars au dernier trimestre 2016 et moins de 35 dollars au premier trimestre de l’an dernier.
En parallèle, et en ligne avec son objectif annuel, Total a vu sa production d’hydrocarbures progresser de 4% à 2,57 millions de barils équivalent pétrole par jour.
Le groupe tire notamment profit de la montée en puissance de plusieurs projets ainsi que du démarrage en mars du projet géant de Moho Nord au Congo d’une capacité de 100.000 barils par jour.
Dans l’aval (raffinage-chimie), le groupe a été pénalisé par des marges de pétrochimie en baisse par rapport à leur niveau très élevé au premier trimestre de 2016.
Le groupe a confirmé ses objectifs pour cette année, incluant des économies de coûts de 3,5 milliards de dollars et des investissements (hors acquisitions de ressources) compris entre 14 et 15 milliards de dollars.
Par ailleurs, le groupe a annoncé jeudi qu’il augmentait sa participation de 27 à 41% dans une licence en Argentine située sur le gisement géant d’hydrocabures non conventionnels de Vaca Muerta, ainsi qu’une hausse de sa participation (de 40 à 50%) dans le permis gazier d’Absheron en Azerbaïdjan.
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