TotalEnergies va augmenter ses investissements dans les renouvelables et l’électricité
TotalEnergies va continuer à augmenter ses investissements dans les renouvelables et l’électricité cette année et aura recours à des acquisitions mais pas de grande taille, a indiqué lundi son PDG, Patrick Pouyanné.
« L’année dernière c’était 3 milliards (de dollars), en 2022 ce sera 3,5 milliards plus ou moins », a-t-il dit lors du forum Oddo BHF.
Le géant français des hydrocarbures, qui se diversifie avec des activités moins nocives pour le climat, vise ces investissements essentiellement dans les renouvelables (éolien, solaire) mais aussi plus généralement dans l’électricité, activité qui inclut les centrales à gaz.
« Si nous avons des opportunités nous les regarderons, ce sera un mélange d’investissements organiques et aussi des fusions-acquisitions mais pas de grosse ampleur », a poursuivi M. Pouyanné, interrogé sur les renouvelables.
« Les entreprises dans les renouvelables ont des multiples élevés et notre objectif n’est pas seulement de grossir en volume mais aussi de créer de la valeur pour nos actionnaires », a-t-il expliqué.
Il a aussi explicitement démenti la possibilité de racheter son compatriote Engie, l’ancien GDF-Suez, très actif également dans les renouvelables.
« Je respecte beaucoup ce que fait (la directrice générale Catherine MacGregor) mais il y a d’autres entreprises dans les renouvelables. Engie est plus une entreprise gazière et nous avons plein de gaz naturel », a commenté Patrick Pouyanné.
Ce dernier a par ailleurs écarté la possibilité d’introduire en Bourse séparément son activité renouvelables, défendant un modèle intégré pour l’entreprise.
Le groupe est capable de gérer « la complexité parce que nous sommes sur tous les marchés, nous avons une grosse activité de trading capable d’optimiser entre pétrole, gaz et électricité », a-t-il fait valoir.
« Nous sommes capables de gérer des projets qui sont des projets intégrés », a ajouté M. Pouyanné, faisant référence à un récent contrat géant en Irak pour notamment récupérer le gaz torché sur des champs pétroliers afin de générer de l’électricité et la construction d’une centrale solaire.
COMMENTAIRES
Bien sûr que les marchands d’hydrocarbures se recyclent dans les renouvelables intermittents, éolien et solaire.
Souvenons nous des principes de base :
Un réseau électrique doit être pilotable. Je pousse le bouton, et ça fonctionne.
Et nous pouvons classer les sources d’énergies pilotables en deux groupes :
1) Pilotables par nature, centrales à gaz ou à charbon, nucléaire, un peu de bio, hydraulique, …
2) Pilotables par mariage, éoliennes lorsque le vent souffle mariées à des centrales à gaz en cas de manque de vent, idem pour le solaire, et ce mariage est indissociable.
Pas d’éolienne ou de solaire sans CO2.
Ils gagnent de l’argent avec les subventions de l’État sur éolien et solaire, et en plus en vendant du gaz, car au bout de l’année, les centrales à gaz font le plus gros du job.
La plus belle arnaque permise par la commission européenne et l’état français qui ont conjointement inventé une pseudo concurrence des fournisseurs d’électricité dont l’électricité « renouvelable » est non seulement subventionnée (antinomique avec la concurrence!) mais bénéficie de la garantie d’achat quand elle produit, le jack pot!
Et tout ça en trompant les consommateurs qui pour leur quasi totalité ne peuvent comprendre la montreuse affaire.
Vivement un black out monstrueux pour mettre toutes les cartes sur la table.