Uber veut passer au tout électrique à Londres en 2025
La société Uber veut que toutes les voitures utilisant son application soient électriques à Londres d’ici 2025, ce qui passera par une légère hausse des tarifs afin d’aider les chauffeurs à changer leur véhicule.
L’entreprise américaine de réservation de voitures avec chauffeur a dévoilé mardi cet objectif, qui vise à limiter la pollution dans la capitale britannique, alors même qu’elle n’a décroché que de justesse en juin dernier sa licence de 15 mois, sous le contrôle stricte de l’autorité des transports de Londres (TFL).
Cette victoire avec sursis avait été obtenue au terme d’une bataille judiciaire qui l’avait vu contester une décision de la TFL de lui suspendre sa licence.
Mais Uber semble confiant dans son avenir londonien et va mettre en place à partir de début 2019 une commission de 15 pence (17 centimes d’euro) par mile (1,6 kilomètre) pour chacun de ses trajets réservés à Londres.
Le but est de lever plus de 200 millions de livres afin d’aider les chauffeurs à effectuer la transition vers des véhicules propres. Un conducteur effectuant par exemple 40 heures par semaine peut espérer obtenir en deux ans un soutien de 3.000 livres.
Uber estime que 20.000 chauffeurs seront passés à l’électrique d’ici la fin de 2021. L’entreprise disait récemment compter 3,6 millions d’utilisateurs réguliers et 45.000 chauffeurs à Londres.
La société américaine propose en outre un dispositif d’aide pour se débarrasser des voitures diesel les plus polluantes et dit avoir noué des partenariats avec des entreprises développant des bornes de recharge afin de faciliter l’utilisation des véhicules électriques pour ses chauffeurs.
« Le maire de Londres a une vision ambitieuse pour réduire la pollution de l’air dans la capitale et nous sommes déterminés à faire tout ce que nous pouvons pour la soutenir », explique Dara Khosrowshahi, directeur général de Uber.