Pétrole : une hausse des prix sans conséquence sur la croissance?
Selon la ministre de l’économie Christine Lagarde, la forte hausse des prix de l’énergie ne remet pas en cause les prévisions de croissance faites par le gouvernement. Par conséquent, aucun un tarif social pour l’essence comme cela existe déjà pour le gaz, l’électricité et la téléphonie fixe, n’est à l’ordre du jour.
La ministre de l’économie a annoncé que l’INSEE allait publier ce matin de “bons chiffres” en matière de production manufacturière, et dans le secteur des services, “ce sont de bons indicateurs qui indiquent que l’activité repart, que les entreprises sont plutôt optimistes dans leur perspective d’investissement… Je rappelle que notre économie créé maintenant des emplois, des moteurs qui alimentent une croissance à consolider.”
Alors que l’on pouvait craindre que la hausse des prix de l’énergie en général, et du gaz, de l’électricité et de l’essence en particulier, pouvait avoir des répercutions néfastes sur la croissance économique, Christine Lagarde a affirmé que cela aurait un effet nul.
Concernant les conséquences de cette hausse des prix de l’énergie sur les ménages les plus pauvres, Christine Lagarde a rejeté l’idée de mettre en place un tarif social pour l’essence, comme cela existe déjà pour le gaz, l’électricité ou la téléphonique fixe : “On est dans une période où on doit marcher sur deux jambes ; il faut que la croissance reparte et que les finances publiques soient assainies. On ne peut pas prendre des mesures de ce type là à une époque où on doit impérativement tenir les finances publiques. On doit restreindre la dépense, on ne peut pas couler le déficit et prendre des positions qui nous mettraient vraiment en danger sur la scène internationale…” .
La ministre de l’économie a également rejeté l’éventualité d’une baisse des taxes liées à l’essence, que ce soit la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) ou la TVA.