Accord signé pour un projet d’usines d’éoliennes au Havre
Siemens Gamesa et le Grand Port Maritime du Havre (GPMH) ont conclu un accord pour développer des usines dédiées à l’éolien en mer, a annoncé le groupe dans un communiqué.
« Après plusieurs mois d’incertitudes, cet accord signe une reprise effective des travaux de développement de notre projet », s’est félicité Filippo Cimitan, directeur général de Siemens Gamesa en France, dans un communiqué de presse.
« L’objectif de l’accord est de fournir un cadre pour les prochaines étapes de développement du complexe industriel Siemens Gamesa dans le port du Havre pour fabriquer des éoliennes offshore. L’accord comprend également les travaux nécessaires à la préparation de la zone portuaire à l’implantation d’usines », détaille l’entreprise dans ce communiqué mettant un terme aux incertitudes qui entouraient le projet havrais.
En avril dernier, le gouvernement avait annoncé vouloir renégocier les tarifs de rachat de l’électricité des six champs éoliens en projet en France. La construction de deux usines de pièces d’éoliennes offshore avec 750 emplois à la clé au Havre était, à l’époque, menacée.
En juin, le gouvernement a finalement maintenu l’intégralité des projets de champs éolien, mais en réduisant de 40% la subvention publique apportée et de 30% les tarifs de rachat de l’électricité produite.
Le complexe industriel havrais « alimentera les parcs éoliens en mer de Dieppe-Le Tréport, Saint-Brieuc et Yeu-Noirmoutier, ainsi que les futurs projets éoliens en mer en France et en Europe », selon le communiqué de presse de la société.
« Ces investissements s’inscrivent dans un cadre d’opportunités industrielles durables pour l’éolien en mer à confirmer dans la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie », indique également l’entreprise.
En France, sur les six parcs concernés, trois sont développés par EDF, au large de Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux par Engie au large du Tréport (Seine-Maritime) et des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée), et un par l’espagnol Iberdrola, près de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Ils représentent chacun une puissance d’environ 500 mégawatts (MW).
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