Vattenfall repasse dans le vert au 2e trimestre 2017
Le groupe énergétique suédois Vattenfall est, en dépit d’une érosion de son activité, repassé dans le vert au deuxième trimestre, un an après avoir dû essuyé des pertes colossales dues à des dépréciations.
Le groupe détenu à 100% par l’État a dégagé un bénéfice net proche de 1,9 milliard de couronnes (195,7 millions d’euros) contre une perte de 28,5 milliards à la même période de l’an dernier. Les comptes avaient alors été plombés par 30 milliards de provisions pour dépréciations d’actifs, dont 21 milliards imputés à son désengagement du charbon en Allemagne.
Avec un résultat positif de 5,1 milliards de couronnes pour l’ensemble du premier semestre, Vattenfall semble bien parti pour renouer avec les bénéfices en 2017 après quatre années de pertes consécutives. « Nous renouons avec des performances financières stables tout en faisant des avancées importantes vers un futur sans (énergies) fossiles », a souligné le directeur général Magnus Hall, cité dans le rapport trimestriel.
Vattenfall s’est fixé pour objectif de sortir des sources d’énergie polluantes « en l’espace d’une génération ». Il a fermé en mai 2017 à Berlin sa dernière centrale à lignite et décidé d’investir pour « verdir » sa production en Suède et en Allemagne.
Au deuxième trimestre, le résultat d’exploitation, hors exceptionnels, a progressé de 31% sur un an (sur une base comparable), à près de 4,9 milliards de couronnes, et cela en dépit d’une légère contraction (-2%) du chiffre d’affaires, qui ressort à 29,3 milliards.Vattenfall a expliqué la baisse de l’activité par une érosion des ventes aux Pays-Bas et en Allemagne.
Le 1er juillet, juste après la clôture de l’exercice, le groupe public a bouclé l’acquisition du Britannique iSupplyEnergy qui distribue du gaz domestique et de l’électricité à plus de 120.000 clients.